Médecines douces, thérapies alternatives... Gare aux dérives sectaires

Les thérapies alternatives sont en plein essor depuis quelques années. Pas toujours efficaces, elles se révèlent même parfois dangereuses.

Naturopathie, kinésiologie, reiki… « Ces thérapies non conventionnelles, par opposition à celles que l'on enseigne en faculté de médecine, sont de plus en plus nombreuses », constatent Alexandra Delbot et Florian Gouthière, deux journalistes scientifiques qui viennent de publier Médecines alternatives et complémentaires. Qu'est-ce qui marche ? (Les Arènes). Ces pratiques, dites douces, ne sont pas toujours encadrées (absence de formation commune et de diplôme reconnu) et la majorité d'entre elles n'ont jamais pu démontrer leur intérêt.

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Mais ce n'est pas le plus grave. Selon la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes), le secteur de la santé représente 25 % des signalements reçus en 2021. Un chiffre qu'elle estime en augmentation et derrière lequel se cachent des retards de prise en charge, voire des pertes de chance de guérison lorsqu'elles entraînent l'abandon des traitements conventionnels. « Des travaux menés outre-Atlantique estiment que les patients atteints d'un cancer qui recourent à des thérapies “alternatives” sont 2,5 fois plus susceptibles de mourir dans les cinq ans à venir que ceux qui suivent un traitement habituel », confirme Alexandra Delbot. En dépit, pour certaines, de leurs risques avérés, ces approches qui...

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