“Les métiers féminisés sont considérés à tort comme faciles” : la députée Gabrielle Cathala nous parle de sa proposition de loi sur la pénibilité du travail des femmes
“Les métiers féminisés, c’est plus de quatre millions de personnes en France.” Qu’elles soient aides à domicile, auxiliaires de puériculture, enseignantes, caissières, assistantes sociales, accompagnantes d’élèves en situation de handicap (AESH), agentes d’entretien, ou encore secrétaires médicales… Les femmes qui exercent ces professions ont toutes un point commun : la difficulté et les dangers de leur travail ne sont pas reconnus à leur juste valeur. C’est pourquoi Gabrielle Cathala, députée La France Insoumise - Nouveau Front Populaire, s’est emparée du sujet. Le 20 novembre 2024, elle a ainsi déposé une proposition de loi visant à “reconnaître la pénibilité des métiers féminisés” dans le code du Travail. Le but ? Créer de nouveaux facteurs de risques professionnels liés à ces métiers majoritairement exercés par des femmes. Si sa proposition n’a pas pu être présentée à l’ordre du jour du 28 novembre comme prévu, à cause de forts débordements dans l’hémicycle, Gabrielle Cathala ne renonce pas. Elle a accepté d’échanger avec Femme Actuelle au sujet de ce combat qui lui tient particulièrement à cœur.
“L’idée est de visibiliser le travail des femmes, montrer que ces métiers sont essentiels, que ce sont des métiers de première ligne. Au-delà de la rémunération, le but est que ces métiers puissent bénéficier de la retraite anticipée car c’est là qu’on observe les pires troubles musculo-squelettiques, et les accidents du travail sont minimisés”, nous explique Gabrielle Cathala. Parmi (...)
