Meghan Markle révèle avoir été victime de vagues de cyberharcèlement à chaque fois qu'elle était enceinte : "C'est cruel"
L'épouse du prince Harry, Meghan Markle, mère de deux enfants, Archie et Lilibet, a confié avoir été cyberharcelée, critiquée sur son physique à chacune de ses deux grossesses.
Invitée lors d'une table ronde pendant le Festival du film South by Southwest, ce vendredi 8 mars, Meghan Markle s'est confiée sur une période difficile qu'elle a dû traverser lorsqu'elle était enceinte. L'ancienne star de "Suits" a en effet révélé avoir été harcelée en ligne lors de ses deux grossesses. La mère d'Archie et Lilibet a expliqué que les plus grandes vagues de harcèlement dont elle a été victime en ligne sont survenues pendant cette période.
Vidéo. La minute de Meghan Markle
"Je m'en éloigne actuellement pour mon propre bien-être"
"La majorité des brimades et des abus que j'ai subis sur les réseaux sociaux se sont produites à chaque fois lorsque j'étais enceinte - d'Archie et de Lili - et ensuite avec un nouveau-né", a assuré Meghan Markle. Elle a estimé que ce comportement n'était "pas méchant, [mais] cruel", a-t-elle ajouté. Puis elle s'est adressée à l'audience, dans laquelle figurait son mari, le prince Harry : "Pourquoi vous feriez ça ?" Concernant son propre usage des réseaux sociaux, l'invitée a déclaré prendre ses distances, pour mieux se protéger : "Je m'en éloigne actuellement pour mon propre bien-être."
Face à la dureté qui peut exister sur les réseaux sociaux, Meghan Markle s'est ensuite félicitée de pourvoir compter sur son mari, le prince Harry. "Je suis chanceuse, car parmi les privilèges que j'ai dans ma vie, j'ai un partenaire incroyable. (...) Mon mari est un père très impliqué et il me soutient tellement, moi et notre famille, que je ne considère pas cela comme acquis. C'est une véritable bénédiction."
"Ce qu'il a été possible de fabriquer et de produire, c'est presque inconcevable"
L'invitée a déclaré que même si les réseaux sociaux devaient être davantage réglementés, les gens pouvaient choisir de ne pas propager plus de haine : "Nous avons une responsabilité dans tout cela", a-t-elle affirmé. "Le changement systémique doit se produire en même temps que le changement culturel. Car si vous lisez quelque chose de terrible - de terrible - sur une femme, pourquoi le partagez-vous avec vos amis ? Pourquoi choisissez-vous de le diffuser dans le monde ? S'il s'agissait de votre amie, de votre mère ou de votre fille, vous ne le feriez pas."
La quadragénaire s'est déjà confiée auparavant sur les commentaires haineux qu'elle avait pu recevoir pendant sa grossesse. Ainsi, en 2020, dans le podcast "Teenager Therapy" elle a évoqué ses mauvaises expériences sur les réseaux sociaux. "Oui, c'est un excellent moyen de se connecter, mais cela finit aussi par être un endroit où il y a beaucoup de déconnexion, vous savez, je peux en parler personnellement. On m'a dit qu'en 2019, j'étais la personne la plus trollée dans le monde entier, homme ou femme [elle n'a pas précisé de qui elle tenait cette information ; ndlr]." Elle s'est ensuite désolée : "Pendant huit mois, je n'étais même pas visible. J'étais en congé maternité ou avec un bébé, mais ce qu'il a été possible de fabriquer et de produire, c'est presque inconcevable".
À lire aussi :
>> Opération de Kate Middleton : pourquoi son absence inquiète-t-elle autant ?