Mesurer la rigidité artérielle permettrait de prédire le risque cardiovasculaire, selon une étude française
Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de décès dans le monde, estime l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui souligne que cela représente 31% de la mortalité mondiale. Certaines habitudes de vie comme le fait d’être actif ou encore de privilégier une alimentation équilibrée peuvent limiter les risques. Mais, comment définir les personnes les plus à risque de développer ce type de maladie au fil des années ?
Des chercheurs français de l’Inserm, de l’Université de Lorraine et du CHRU de Nancy ont étudié un moyen d’identifier le risque cardiovasculaire chez des patients. Selon eux, mesurer la rigidité artérielle à l’aide d’un outil clinique appelé CAVI permettrait de prédire le risque cardiovasculaire. Leurs résultats sont publiés dans la revue eBioMedicine.
"Le risque cardiovasculaire est la probabilité de survenue d'une maladie ou d'un accident cardiovasculaire (maladies du cœur et des artères)", expliquent les chercheurs dans un communiqué. Selon eux, si les facteurs de risques cardiovasculaires sont déjà bien connus, tels que le tabagisme, le diabète ou encore la sédentarité, “prévenir ce qu’on appelle le risque cardiovasculaire en identifiant les personnes qui y sont le plus susceptibles est un enjeu majeur de santé publique”.
Pour ce faire, les chercheurs se sont concentrés sur la rigidité artérielle. En effet, au fur et à mesure que nous vieillissons, les artères perdent en souplesse. Selon les chercheurs, qui se basent sur de précédents travaux de recherches, (...)