Olivia Munn a subi quatre chirurgies et une ménopause médicalement induite contre le cancer du sein : "Rien n'aurait pu me préparer à ça"
Au début du mois de mars 2024, Olivia Munn révélait avoir été diagnostiquée d'un cancer du sein, un an plus tôt. L'actrice, qui a subi une double mastectomie, a pris la parole dans les colonnes du magazine américain People, et dévoile l'ampleur des chirurgies impliquées dans le cadre de son traitement. A commencer par les quatre opérations vécues en l'espace de quelques mois seulement.
Le 10 mars 2024, Olivia Munn s'affichait, sourire aux lèvres, sur le tapis rouge des Oscars. Quelques jours plus tard, c'est sur Instagram qu'elle prenait la parole pour annoncer une nouvelle longtemps tenue secrète : un an plus tôt, en avril 2023, elle avait été diagnostiquée d'un cancer du sein. "Au cours des dix derniers mois, j’ai subi quatre chirurgies. J’ai passé tant de jours au lit que je ne peux même pas les compter. […] Étonnamment, je n’ai pleuré que deux fois", écrivait-elle en évoquant son cancer de type Luminal B, "agressif et à évolution rapide".
Aujourd'hui, la comédienne est remise sur pied. Mais elle compte bien profiter de sa célébrité pour encourager les femmes à se faire diagnostiquer plus régulièrement.
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Un cancer détecté peu après une mammographie
Olivia Munn a été diagnostiquée grâce à un outil d’évaluation du risque de cancer du sein appelé score de Tyrer-Cuzick, qui permet d'estimer le risque d'une femme de développer un cancer du sein invasif au cours des cinq prochaines années et jusqu'à 90 ans. Et ce, moins de trois mois après sa mammographie annuelle. "Je pensais que je n'avais rien, j'avais fait tous les tests que je connaissais", a-t-elle récemment confié au magazine américain People, dont elle fait la couverture.
Lors du rendez-vous de l’actrice pour son frottis annuel en mars 2023, la gynécologue-obstétricienne de cette dernière, Thaïs Aliabadi, qui co-anime le podcast SHE MD sur la santé des femmes, lui a demandé si elle connaissait son score de risque de cancer du sein à vie. En quelques minutes, le test a révélé un score de 37,3%, soit bien au-dessus de la barre des 20%, considérée comme la zone de "haut risque". Son médecin, pour ne pas prendre de risque, lui recommande une IRM, qui va révéler un point dans son sein droit, "à un poil des ganglions lymphatiques", se souvient-elle.
Une échographie va ensuite découvrir deux autres tumeurs dans son sein droit, qui, après biopsie, vont se révéler être cancéreuses, au stade 1.
Une double mastectomie recommandée par son équipe médicale
Comme elle l'expliquait sur Instagram, Olivia Munn a opté pour une double mastectomie, recommandée par ses médecins pour réduire au maximum les risques de récidive. "Il y a tellement d’informations et vous prenez d’énormes décisions pour le reste de votre vie", explique-t-elle avant de préciser : "J'ai vraiment essayé de me préparer, mais la vérité est que rien ne pouvait me préparer à ce que je ressentirais, à quoi cela ressemblerait et à la façon dont je gérerais cela émotionnellement. C’était beaucoup plus dur que prévu."
Au cours de l’opération, les médecins ont également découvert une section "de la taille d’une mandarine" d’un carcinome canalaire in situ, un cancer pré-invasif, dans son sein droit. "Entendre cette nouvelle m'a rassurée, sachant que j'avais pris la bonne décision", confie l'actrice. Quelques mois plus tard, l'actrice est repassée sous le scalpel, pour faire reconstruire sa poitrine : "Je voulais laisser le temps à mon corps de se remettre", explique-t-elle.
Une ménopause induite de façon médicale
Le traitement d'Olivia Munn ne s'est toutefois pas arrêté là. Elle a également subi plusieurs séances de chimiothérapie, de radiothérapie. Et, depuis le mois de novembre 2023, elle a commencé un traitement hormonal pour atténuer les risques futurs, ce qui l'a placée en ménopause médicalement induite. "Je pense constamment qu’il fait chaud, que mes cheveux sont moins épais, et que je suis très fatiguée", confie-t-elle.
Mais pour l'actrice, tout cela valait le coup : "Je suis reconnaissante d'avoir eu l'occasion de me battre", affirme-t-elle. Aussi bien pour elle que pour son fils, Malcom, aujourd'hui âgé de deux ans : "Je n’étais pas quelqu’un qui était obsédé par la mort ou qui en avait peur de quelque manière que ce soit. Mais avoir un petit bébé à la maison rendait tout encore plus terrifiant."
Et aujourd'hui, l'amour de son fils l'aide toujours à aller de l'avant : "Cela met beaucoup de choses en perspective. Parce que même si mon corps change, je suis toujours sa maman. Si j’ai des bouffées de chaleur, je suis toujours sa maman. Si je perds mes cheveux, je suis toujours sa mère. C’est vraiment ce qui compte le plus pour moi. Je peux être là pour lui", conclut-elle avec émotion.
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