Parkinson : ces nouveaux traitements innovants contre la maladie

Neurodégénérative, cette maladie est provoquée par la disparition progressive des neurones dopaminergiques, ces cellules cérébrales qui sécrètent la dopamine nécessaire au contrôle des mouvements. On en connaît les symptômes les plus visibles : tremblements, raideurs, difficulté à marcher. Mais il en existe d’autres, non moteurs, comme la fatigue, des douleurs ou des troubles digestifs. Marie Fuzzati, directrice scientifique de l’association France Parkinson, nous aide à décrypter les derniers progrès qui vont améliorer la vie des patients.

Conçus pour d’autres pathologies, ils ont une possible efficacité contre la maladie de Parkinson. C’est le cas de l’AmbRoxol. Habituellement utilisé contre la toux pour son action fluidifiante et expectorante, ce médicament aide aussi les neurones dopaminergiques à éliminer plus efficacement les déchets protéiques, alors qu’ils le font moins bien dans le cadre de la maladie de Parkinson. Or, l’amélioration de cette fonction semble contribuer à ralentir la progression de la maladie. Si les résultats d’une étude de phase III, actuellement en cours, confirment ces observations, la délivrance de l’AmbRoxol devrait être possible dans les trois ans. Autre médicament détourné, le lixisénatide. Prescrit dans le diabète de type 2, il réduit également l’inflammation dans le cerveau et améliore la fonction énergétique des neurones qui activent plus facilement des mécanismes de résistance. Une aptitude qui contribue, là encore, à ralentir l’évolution de (...)

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