Perte de mémoire après un AVC : peut-elle revenir et comment la travailler ?

Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une lésion cérébrale liée à une occlusion d’une artère cérébrale ou une à une hémorragie cérébrale. Les personnes qui ont souffert d’un AVC peuvent présenter des séquelles variées : hémiplégie, aphasie, troubles de l'équilibre etc. L’AVC peut également être à l’origine d’un déclin cognitif, notamment corrélé à l’âge au moment de l’AVC et à la zone touchée. Ce déclin peut être majeur, on parle alors de trouble neurocognitif majeur vasculaire.

“Ces troubles cognitifs vasculaires à l’origine de pertes de mémoire peuvent être liés à un infarctus cérébral (AVC ischémique), une hémorragie cérébrale, une hypoperfusion cérébrale ou encore une vascularite”, détaille le Dr Bruno Oquendo, gériatre. Il précise que la dégradation se fait généralement “en marche d’escalier”, progressivement, avec de nouvelles lésions qui apparaissent lorsque la personne fait de nouveaux AVC, souvent mineurs.

La progression est donc très différente de celle des troubles neurocognitifs liés à la maladie d’Alzheimer par exemple. Dans ce dernier cas, les patients ne se rendent pas compte de leurs troubles, alors que les personnes qui souffrent de troubles neuro cognitifs vasculaires en ont conscience pendant très longtemps, se rendent compte de leurs problèmes de mémoire. Ils sont fréquemment sujets à la dépression et ont également des symptômes focaux associés liés à l’AVC (difficultés à parler, à bouger un membre etc.)”, ajoute le gériatre.

“Dans les premières semaines (...)

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