#RespectezNosRègles : des influenceuses posent en culotte tachée de sang pour en finir avec le tabou des menstruations
Pour mettre fin une bonne fois pour toutes au tabou des règles, douze femmes inspirantes ont décidé de montrer le sang de leurs menstruations sur les réseaux sociaux. Leur mission : libérer la parole et bousculer les préjugés. Et ça fait un bien fou.
Un seul leitmotiv, une seule revendication, un seul hashtag : #RespectezNosRègles. C’est l’appel lancé par douze femmes engagées, qu’elles soient militantes ou influenceuses chacune dans leur domaine, pour dire stop à la gêne que beaucoup de femmes ont pendant une semaine… Tous les f***ing mois.
My body, my choice
Sous l’impulsion de l’ONG Care France et du collectif féministe Les Nanas d'Paname, ces femmes ont participé à la campagne The Power of Blood.
Elles ont posées en culotte blanche tâchée de sang sur Instagram avant de témoigner sur leur cohabitation avec leurs menstrues. Certaines ont fait le choix de se réapproprier leurs menstruations en les symbolisant par une rose ou un autre objet rouge écarlate. Le but ? Rappeler que le cycle menstruel existe, que les règles aussi et que ce n’est ni sale ni honteux ni quoi que ce soit d’autre si ce n’est naturel.
L’association tient aussi à faire passer un message plus fort : les règles isolent, excluent et tuent. Certains femmes sont “exclues socialement voire exilées de leur maison ; leur santé est mise en danger ; à la puberté, beaucoup arrêtent leur scolarité”, précise le communiqué de l’organisme.
Ceci est leur sang
Et parce que les actes valent parfois mieux que les mots, Camille Aumont Carnel (à l’origine du compte Instagram @jemenbatsleclito), Justine Courtot (la créatrice de @sang.sations) mais aussi l’humoriste Noémie de Lattre, la mannequin Julie Robert (si son visage vous dit quelque chose c’est parce qu’elle était candidate de Secret Story 11), la coach sportive Kelly Bessis et la chanteuse Anaïs Delva ont affiché fièrement leur corps en sous-vêtements et leurs saignements.
Ô magie, elles n’ont pas été censurées par Instagram comme la fameuse photo de l’artiste et poète Rupi Kaur qui avait été bannie du réseau social en mai 2015.
Preuve que la cause progresse et les mentalités évoluent, lentement mais sûrement. Qu’on se le dise, il y a encore du boulot.
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