Comment la sexualité préserve les mères du stress chronique

L’activité sexuelle jouerait un rôle dans la régulation des hormones après la grossesse, selon une nouvelle étude américaine.

Chute d’hormones, changement de couches, tétées, soins de l’enfant… L’arrivée d’un nouveau-né peut être vécue comme un tsunami. Ces chamboulements au sein de la famille génèrent de la fatigue, ce qui a tendance à bouleverser l’intimité du couple. Pourtant, selon une nouvelle étude publiée dans la revue « ScienceDirect », le sexe pourrait être une arme précieuse contre le stress que subissent les mères quotidiennement.

Lire aussi >> La masturbation peut-elle calmer l'anxiété et le stress ? ...

Cette enquête américaine sur le stress parental a été réalisée auprès de 183 mères âgées de 20 à 50 ans, ayant au moins un enfant âgé de 2 à 16 ans. Leur niveau de stress ainsi que leur activité sexuelle ont été évalués à quatre périodes différentes : après la naissance, à 9 mois, à 18 mois, puis à 24 mois. Si le stress lié aux soins maternels est dû à une dérégulation métabolique, les chercheurs se sont aperçus que l’activité sexuelle atténuait ces modifications hormonales. Ainsi, le sexe peut protéger les jeunes mamans des effets délétères du stress, en régulant plusieurs hormones telles que l’insuline, la leptine ou encore la ghréline. En effet, parmi les mamans qui faisaient moins l’amour, les plus stressées se trouvaient en moins bonne santé métabolique, que les femmes plus sereines. Néanmoins, les mères sexuellement actives ne présentaient aucune différence...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr