Taches pigmentaires sur le visage : les traitements qui marchent vraiment

On a longtemps pensé que les taches pigmentaires étaient liées à l'âge, mais de plus en plus de jeunes femmes en sont affectées. Heureusement, la prévention et les soins ont réalisé d'immenses progrès. On fait le point.

L'exposition solaire facteur déclenchant

Les personnes qui y sont sujettes le savent, le soleil est l'ennemi n° 1. Certaines études évoquent même un lien entre le nombre de coups de soleil avant 20 ans et l'augmentation des taches après 45 ans. Et cela ne vaut pas seulement pour les lentigos solaires, à tort appelés taches de vieillesse. C'est la répétition et la durée des expositions qui les font advenir. Les personnes qui ont eu une cicatrice ont aussi expérimenté les effets indésirables du soleil. En effet, sans la protection d'un SPF élevé ou d'un pansement, la lésion se colore. Idem pour les femmes enceintes atteintes de mélasma, ou « masque de grossesse », ces taches qui s'étendent sur le visage (joues, front et dessus de la lèvre) et peuvent aussi apparaître quand on prend la pilule ou un autre traitement hormonal. En cause ? Les UVA longs, qui pénètrent le plus profondément, et la lumière bleue. Ils favorisent l'apparition des hyperpigmentations durables, dues à un dérèglement de la production de pigments de mélanine par les mélanocytes. Et dès qu'on a un terrain propice, quelle que soit l'origine de la tache, s'exposer à la lumière solaire, même en hiver, alors que l'on pense moins à se protéger, peut réactiver le phénomène.

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