Tubulopathie : quels sont les symptômes et traitements de cette pathologie urinaire ?
Il existe diverses formes de tubulopathie : héréditaire, congénitale ou acquise, aiguë ou chronique. Les signes cliniques sont variables d’une forme à l’autre. Fréquemment, les personnes évoquent une diminution du volume des urines pouvant aller jusqu’à l’anurie, mais d’autres symptômes peuvent être constatés : syndrome urémique, diabète rénal, pertes d’électrolytes, etc. Le traitement de la tubulopathie dépend de sa cause et peut inclure diverses mesures, comme la désintoxication ou l’hémodialyse.
La tubulopathie, également appelée néphropathie tubulaire ou tubulonéphrite, fait partie des quatre formes de néphropathies, avec les néphropathies glomérulaires, les néphropathies interstitielles et les néphropathies vasculaires. Elle ne décrit pas une affection précise, mais plutôt un ensemble de maladies rénales. Ces dernières ont en commun une atteinte des cellules qui entourent les tubules rénaux. La tubulopathie peut être héréditaire et congénitale. Dans ce cas, elle est présente depuis la naissance. Mais chez certains individus, la tubulopathie est acquise. Par ailleurs, d’après la présentation des tubulopathies rénales congénitales disponible sur Le Manuel MSD, les médecins distinguent deux formes de tubulopathie bien distinctes :
En cas de tubulopathie aiguë, les personnes présentent des symptômes d’insuffisance rénale aiguë, notamment une élévation brutale des taux d’urée et de créatinine dans le sang (syndrome urémique), et un arrêt de la sécrétion d’urine (ou anurie), d’après (...)