Vaccination anti-HPV au collège : ces méconnaissances et fausses croyances qui demeurent chez les parents

Depuis la rentrée scolaire 2023, la vaccination contre les papillomavirus est généralisée pour les élèves de 5e. L’objectif : améliorer la couverture vaccinale pour prévenir les 6 000 nouveaux cas de cancers et les 30 000 lésions précancéreuses du col de l’utérus causées chaque année par cette infection. Alors que cette mesure n’a pas encore rencontré le succès escompté, un sondage mené auprès des mères d’adolescent(e)s souligne une meilleure connaissance de leur part dans ce domaine… ce qui n’empêche pas cependant la présence de nombreux freins et idées reçues à combattre.

En France, la vaccination contre les infections à Papillomavirus humains est recommandée depuis 2007, essentiellement chez les jeunes filles. Depuis le 1er janvier 2021, les recommandations s'appliquent également à tous les garçons, qui participent autant à la transmission de l’infection dans la population et sont aussi touchés par les infections à HPV. En février 2023, le président de la République a annoncé la mise en place d’une campagne de vaccination contre ces virus dans les classes de 5ᵉ des collèges français. Depuis la rentrée de septembre 2023, filles et garçons peuvent, sous couvert d’avoir l’accord de leurs deux parents, se faire vacciner gratuitement contre les papillomavirus. Pourquoi rendre cette vaccination gratuitement accessible à tous les collégiens ? Le site vaccination-info-service fait savoir que près de 3 000 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus sont diagnostiqués chaque année en France et qu’environ 1 000 femmes en décèdent. En tout 6 400 cancers sont liés chaque année aux virus HPV (cancers de l’anus, de la sphère ORL…) dont un sur quatre chez les hommes.

Les infections par les HPV sont le plus souvent sans aucun symptôme. Dans la plupart des cas, le virus s’élimine naturellement et l’infection n’a aucune conséquence sur la santé. Dans certains cas, des condylomes (verrues génitales) peuvent apparaître chez l’homme et chez la femme, mais c’est lorsque l’infection est persistante...

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