3 choses que vous ne saviez peut-être pas sur le papillomavirus
Chaque année en France, un peu plus de 1000 femmes meurent du cancer du col de l’utérus. En cause, le papillomavirus humain, ou PVH. Pourtant, le virus est toujours mal connu, ou plutôt, mal compris. On fait le point à l'occasion de Juin Vert, le mois de sensibilisation contre ce cancer.
Dans « Amour, frottis et papillomavirus », paru en mai 2023, le médecin généraliste Ramon Basagana et la naturopathe Anaïs Gomez associent leurs différentes méthodes pour analyser en détail les causes et les différents modes de transmission du virus, les différents types d’infection, et surtout comment les éviter. On fait le point à l'occasion de Juin Vert, le mois de sensibilisation contre le cancer du col de l'utérus.
En explorant l’univers de ce virus et en discréditant les préjugés à son sujet, les deux spécialistes ouvrent la porte à un monde où le papillomavirus n’est plus un tueur caché. Voici trois choses que vous ne saviez peut-être pas sur ce virus.
1. Le papillomavirus est une bombe à retardement
Vous soupçonnez une infection au papillomavirus alors que vous êtes fidèle à votre partenaire ? Pas de panique, cela est loin d’être une preuve de trahison de votre partenaire. Dans son ouvrage, le docteur Basagana explique qu’à la suite d’un rapport sexuel, le PVH peut rester latent dans l’organisme pendant des années, avant de se manifester soudainement après une baisse des défenses immunitaires, pour diverses raisons. Le virus peut même passer sous le radar tant qu’il est latent, d’où l’importance de se faire dépister régulièrement. « Entre l’infection par le PVH et l’apparition du cancer, il peut se dérouler vingt ans, voire plus », alerte le généraliste.
Mais si votre couple est toujours en...
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