Amanda Lear sans langue de bois sur sa vie sexuelle : "J'ai fermé la boutique depuis un bout de temps"
À l'affiche d'"Escort boys", la nouvelle série d'Amazon Prime disponible à partir du 22 décembre, Amanda Lear joue la cliente d'un des personnages. À cette occasion, elle s'est livrée sur sa vie amoureuse et sexuelle.
Dans "Escort boys", la nouvelle série d'Amazon Prime disponible à partir du 22 décembre, une bande de quatre amis décide de se lancer dans la prostitution masculine de luxe, pour sauver le domaine apicole de leur enfance. Ici, le pouvoir est renversé : ce sont les femmes qui se payent les services des hommes et n'ont pas honte de leur propre désir.
"Avant, on voyait toujours les filles à poil"
Interrogée par Vanity Fair lors d'une interview chorale avec Carole Bouquet, Zahia Dehar, Kelly Rutherford, Caterina Murino et Pascale Arbillot qui jouent toutes les clientes des escort boys, Amanda Lear s'est livrée sans langue de bois sur sa vie amoureuse et sexuelle. Une parole rare, tant la vie des femmes de 70 ans et plus semble encore trop souvent passée sous silence. "Avant, on voyait toujours les filles à poil, mais maintenant, les mecs se déshabillent aussi sans complexes", constate-t-elle d'abord. Celle qui est connue pour avoir été la muse de Salvador Dalí, l'assure avec humour et pudeur, elle a "fermé la boutique depuis un bout de temps". Si elle affirme ne plus avoir de relations sexuelles, Amanda Lear, qui n'a jamais vraiment dévoilé son âge, mais a certainement plus de 70 ans, n'a cependant aucun mal à reconnaître la beauté d'un homme et le désir qu'il peut provoquer : "Dans la série, avec ces mecs de la campagne qui font des travaux manuels dans les champs... C’est quand même assez excitant tout ça", reconnaît-elle.
Vidéo. Amanda Lear cash sur son rapport à l’âge : "Je ne passe pas mon temps à me faire lifter !"
L'actrice se montre également bien au courant des nouvelles manières de faire des rencontres... À ses risques et périls. Elle est ainsi revenue sur une remarque extrêmement sexiste et âgiste à laquelle elle a été confrontée. "Un jour, je m’amusais sur une application, et un type me demande à quoi je ressemble. L’air de rien, je lui réponds : 'On me dit que je ressemble beaucoup à Amanda Lear .' Et le mec réplique du tac au tac : 'Elle ne doit pas être fraîche, celle-là.' L’horreur !"
"Dans la chambre, il y avait une autre blonde en nuisette"
Également questionnée sur le rôle des coordinateurs d'intimité, Amanda Lear s'est souvenue des méthodes courantes mais tout à fait sexistes qui régnaient dans l'industrie du cinéma, notamment au moment des castings et des rendez-vous professionnels. Elle s'est ainsi remémoré un moment qui a, selon elle, signé "la fin de (sa) carrière" à Hollywood. "Darryl F. Zanuck de la Fox avait essayé avec moi. À l’époque, j’étais mannequin à New York et il m’avait fait passer des tests photo. Un jour, il me demande de passer à l’hôtel pour voir les résultats. J’en parle à Salvador Dalí, qui répond : 'Vas-y ! C’est un gentleman. Il m’a commandé une affiche pour un film avec Raquel Welch.' Je me pointe au Plaza dans l’après-midi, je tape à sa porte et il m’ouvre en pyjama. Je lui dis : "Je reviens, finissez votre sieste ", mais il insiste et m’entraîne dans sa chambre. Là, il y avait une autre blonde en nuisette. Je suis partie tout de suite. Dalí était furieux, et ça a été la fin de ma carrière à Hollywood. Mais la connerie, ça a été d’être montée dans sa chambre, plutôt que de le retrouver au bar…"
À lire aussi :
