Appareillons-nous ! : la chronique de Marina Carrère d'Encausse
Journaliste, docteure en médecine, créatrice du « Magazine de la santé » sur France 5, Marina Carrère d'Encausse chronique chaque mois pour Version Femina l'actualité de la santé.
Trente pour cent des plus de 65 ans entendent mal. Oui, et après ? Après, vous augmentez le son de la télévision, répondez à côté au téléphone, fuyez les dîners à plus de quatre et faites répéter. Cela énerve vos proches et… c'est tout ? Non. Et c'est là que ce message devient important. Car la presbyacousie (la perte d'audition liée à l'âge) peut entraîner une gêne dans les relations sociales, d'où un isolement, un repli sur soi, mais aussi être associée à la dépression, à l'altération de la condition physique et à la dépendance. Les études les plus récentes établissent un lien entre perte auditive et déclin cognitif sur le long terme, à l'origine d'un risque augmenté de démence. La très bonne nouvelle, c'est que l'appareillage auditif réduit ces risques, probablement en améliorant les interactions sociales. Plus il est adopté tôt, meilleurs sont les résultats.
Dit ainsi, la solution paraît évidente. Pourtant, nombreux sont les malentendants à ne pas s'appareiller. En partie pour des raisons financières. Très longtemps, les appareils étaient très chers et ridiculement pris en charge. L'autre très bonne nouvelle ? Le dispositif 100 % santé, mis en place depuis deux ans, permet d'accéder à des audioprothèses intégralement remboursées, pourvu que vous ayez une complémentaire santé dite responsable – soit 95 % des contrats – ou une complémentaire santé solidaire, et ce, sans condition d'âge ni de...
A lire aussi
Fitness : 4 étapes indispensables à connaître avant de commencer la musculation
Les œufs sont-ils dangereux pour la santé cardiaque ? Voici ce qu’il faut savoir
Alcool : ces 5 conseils utiles vous aideront à conserver les acquis du « Dry January »
8 astuces pour prendre (et tenir) de bonnes résolutions santé en couple