Baby-blues et dépression post-partum : les différencier et les connaître

Selon une enquête de Santé Publique France, en 2021, 16,7 % des femmes étaient touchées par une dépression post-partum.

Le baby-blues et la dépression post-partum sont deux troubles, touchant très majoritairement les mères, qui suivent la naissance d'un enfant. Si l'un passe en quelques jours, la seconde est une pathologie à prendre au sérieux.

« C'est rien, ça va passer, c'est la fatigue ». Les bouleversements physiques, psychiques et hormonaux qui suivent l'accouchement ainsi que l'adaptation à la nouvelle vie avec un enfant ont très souvent un impact sur la santé mentale des mères. S'il ne faut pas s'inquiéter immédiatement, différencier le baby-blues et la dépression post-partum permet une meilleure prise en charge.

Le baby-blues, une baisse de moral passagère

Le baby-blues « touche une femme sur deux, apparaît en général 2 à 4 jours après l'accouchement et dure de quelques heures à quelques jours », indique Aude Caria, psychologue de formation et directrice de Psycom. Selon Ameli.fr, le site de l'Assurance maladie, il se manifeste par « de l’anxiété, une labilité émotionnelle, de l’irritabilité et des croyances inadaptées, comme la crainte de ne pas pouvoir s’occuper de son bébé. » Il est causé par tous les changements physiques, psychiques et hormonaux qui suivent l'accouchement et n'est pas considéré comme un état pathologique. Il passe avec « de l'accompagnement et de l'écoute notamment de l'entourage », indique Aude Caria.

La dépression post-partum, une pathologie reconnue

La dépression post-partum, « apparaît après le 6e jour et pour être considérée comme liée au post-partum, doit se manifester avant la 6e semaine du post-partum », selon la définition de l'Assurance Maladie. Elle peut durer plusieurs mois voire se prolonger au-delà d'un an. Au...

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