Baisse auditive, surdité : ces innovations prometteuses pour protéger ou restaurer l'ouie

Avec l'âge, c'est inévitable : l'oreille s'use. Les spécialistes estiment qu’un Français de plus de 50 ans sur cinq souffre de surdité, c'est-à-dire d'une perte d'audition plus ou moins importante. Dans ce cas, il s’agit surtout d’une surdité de perception, liée à une atteinte de l'oreille interne qui parvient plus difficilement à transformer le signal sonore en signal électrique. Mais il existe aussi une surdité de transmission, indépendante de l'âge cette fois et provoquée par une atteinte de l'oreille moyenne et un défaut de conduction du son. Une maladie (otites chroniques, otospongiose...) ou un traumatisme (chute, choc...) sont souvent en cause. Bonne nouvelle : la recherche avance sur tous les fronts pour contrer les différentes pertes d'audition. Voici les plus récents progrès.

À l'heure actuelle, le test auditif de référence, c'est l'audiogramme. Réalisé par le médecin ORL et certains audioprothésistes, il mesure la sensibilité des cellules sensorielles de l'oreille (cellules ciliées), mais n’évalue pas l'atteinte du nerf auditif. En clair, il apprécie la captation des sons, pas leur transmission. Deux nouveaux tests promettent une meilleure analyse.

• La perte d'audition mieux évaluée

Avec le temps, les fibres du nerf auditif, chargées de transmettre au cerveau les sons captés puis transformés en signal électrique par les cellules ciliées, peuvent s'abîmer. Ces altérations peuvent alors entraîner des difficultés à bien entendre dans un environnement bruyant, une mauvaise (...)

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