Biothérapies, sport : les conseils d'un pneumologue pour mieux gérer l'asthme
"Maladie inflammatoire des bronches, l’asthme nécessite la prise de médicaments anti-inflammatoires, au risque, sinon, de dégénérer en fibrose bronchique, avec une capacité respiratoire qui se réduit de manière irréversible", avertit le Dr Frédéric Le Guillou, pneumologue. Chaque année en France, l'asthme sévère provoque 900 décès, surtout chez les adultes de plus de 55 ans. Heureusement, à l’arsenal classique, réellement efficace pour 30 à 40% des malades, s’ajoutent désormais les biothérapies, "une révolution, même si elles ne s'adressent qu'aux patients non soulagés par le traitement de base, après une longue série de tests destinés à éliminer la présence d'autres pathologies" Enfin, chez les adultes, pour lesquels une problématique allergique est observée dans 50% des cas, la désensibilisation se montre efficace, en particulier contre les allergies aux acariens, aux poils de chats et aux pollens d'arbres.
Mon asthme est apparu vers l'âge de 16 ans, à l'occasion de vacances à vélo – c'était alors un asthme à l'effort. Puis, vers 24 ans, j'ai découvert que j'étais allergique aux chiens, aux chats, aux chevaux, aux acariens et aux moisissures. Pour soulager mes symptômes, j'ai d'abord essayé l'homéopathie, la kinésithérapie, l'ostéopathie et l'acupuncture, parce qu’à l'époque, je consultais régulièrement un médecin homéopathe. Résultat, la maladie s'est aggravée… Aujourd'hui, je suis sous traitement classique (bronchodilatateur, antiasthmatique et anti-inflammatoire, matin et (...)