C’est désormais prouvé : même à petites doses, cette bonne habitude réduit le risque de démence

La démence correspond à un large éventail de symptômes associés à un déclin de la mémoire ou d’autres aptitudes cognitives assez grave pour réduire la capacité d’une personne à exécuter les activités quotidiennes. Alors que de nombreuses recherches ont identifié les mesures qui pourraient aboutir à une prévention efficace, une étude récente démontre que l’une d’elles apporte un impact bénéfique même en cas de pratique minimale chaque jour.

Vous pensez que cinq minutes dans une journée ne suffisent pas pour faire une différence en termes de santé et de bien-être ? Des chercheurs de la Johns Hopkins Bloomberg School of Public Health prouvent le contraire en ce qui concerne la prévention d’une maladie qui touche de nombreuses personnes à un âge avancé : la démence. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le terme « démence » couvre plusieurs maladies qui affectent la mémoire, la pensée et la capacité à réaliser des tâches quotidiennes, sachant que la maladie d’Alzheimer en est la cause la plus courante et serait à l’origine de 60 à 70 % des cas. Leur étude publiée dans le Journal of the American Medical Directors Association révèle en effet qu’une petite dose hebdomadaire d’exercice modéré à vigoureux, seulement 35 minutes, pourrait réduire considérablement les risques de développer une démence chez une personne âgée. En outre, même les personnes âgées et fragiles semblent bénéficier de ce faible niveau d’activité, ce qui suggère ainsi que l’activité physique est un moyen accessible pour de nombreuses personnes âgées de protéger leur santé cognitive.

Cette publication confirme ainsi les nombreuses études précédentes ayant révélé que le manque d’exercice physique est à considérer comme l’un des principaux facteurs pour lesquels les preuves sont suffisamment solides pour montrer qu’il augmente le risque de développer une...

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