Cœur, poumon, peau : quels sont les potentiels risques de la baisse des températures sur la santé ?
On a tous à l’esprit ces grippes, gastro-entérites, ou encore bronchiolites, qui fleurissent chaque année en hiver. Mais le froid ne facilite pas seulement la propagation de certains virus. Et il n’a pas besoin d’être extrême pour être délétère. En Europe, les effets des chutes de températures sur la santé apparaissent dès 18°C et ils peuvent être sournois car ils ne sont pas toujours directs ou immédiats. Le froid peut ainsi provoquer une décompensation du diabète, un dérèglement de la thyroïde ou une dépression nerveuse avec un décalage de une à trois, voire quatre semaines. Ses effets directs, en revanche, sont plus rapides et plus faciles à repérer. Exemples.
L’exposition au froid provoque une contraction des vaisseaux sanguins qui favorise le détachement des plaques d’amas graisseux (athérome) et l’obstruction des artères. Chaque diminution de température de 1°C est associée à une hausse de 2 % du risque d’infarctus du myocarde dans le mois qui suit.
Comment reconnaître un infarctus ? L’infarctus est le plus souvent précédé de symptômes avant-coureurs. "Chez les femmes, les plus fréquents sont une grosse fatigabilité à l'effort, un essoufflement et des signes digestifs, nausées et douleurs dans l’estomac, qui surviennent avant la forte douleur thoracique", insiste la fondation Agir pour le Cœur des Femmes. Chez les hommes, il s’agit surtout de douleurs thoraciques.
Quelles sont les personnes à risque ? Les personnes qui souffrent déjà d’une maladie cardio-vasculaire (hypertension, (...)