Bisexuel, Charles Berling a eu plus de 200 partenaires : "Si je ne fais pas l'amour, je déprime"
Au casting de la série "Les siffleurs", ce mercredi 15 mars 2023 sur France 2, Charles Berling a une réputation de chaud lapin. Il s'en vante lui-même, il a enchaîné les conquêtes, auprès des hommes comme des femmes. Aujourd'hui encore, il refuse d'avoir honte de son passé très... Actif.
À 64 ans, Charles Berling fait partie des membres du show business connus pour leur capacité à multiplier les casquettes. Acteur, metteur en scène, directeur de théâtre, réalisateur, scénariste, producteur et chanteur, il a été révélé au grand public avec le film "Ridicule", de Patrice Leconte, pour lequel il a été nommé pour le César du meilleur acteur. Depuis, il s'est illustré dans "Le Prénom", ou encore dans "20 ans d'écart", et, jusqu'à récemment, il était en couple avec l'actrice Pauline Cheviller, de 31 ans sa cadette, dont il serait fraichement séparé. Mais avant de trouver l'amour, l'homme n'a pas hésité à enchaîner les aventures.
Plus de 200 partenaires et une passion pour le sexe
Interviewé par le magazine Lui en 2016, Charles Berling se confiait sans tabou sur sa vie sexuelle bien remplie, qui lui a même généré quelques douleurs, notamment au niveau des lombaires. "Je n'ai pas assez respecté mon corps, trop confiant dans une nature généreuse, je me suis égaré." Il adore faire l'amour, veut du sexe le plus souvent possible, et ne cache pas le fait que c'est essentiel à son bonheur : "Si c'est quotidien, c'est génial, parce que si je ne fais pas l'amour, je déprime. Malheureusement, avec l'âge, ça se calme, vous verrez."
S'il affirme n'avoir "jamais vraiment compté" le nombre de personnes avec qui il a partagé un moment charnel, il évoque un chiffre pour le moins impressionnant. "Plus de 200, c'est sûr. J'ai commencé à 16 ans et il y a des périodes où ça déroule." Il a même vécu une belle histoire d'amour avec Carla Bruni, il y a plusieurs années de cela. D'ailleurs, il estime avoir eu beaucoup de chance de ne pas tomber malade, à l'époque où le VIH faisait rage et où les rapports protégés n'étaient pas légion. "Vous savez, je suis un gars qui avait 20 ans dans les années 1980. Je ne sais pas comment j'ai réchappé à la maladie. Je devrais être mort."
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Des hommes et des femmes
Si la question de la bisexualité est encore rarement évoquée par des stars françaises, Charles Berling, lui, n'a jamais cherché à cacher son goût pour les hommes comme pour les femmes. Et ce, dès 2011, époque à laquelle il affirmait au magazine Têtu : "J'ai eu des amours hommes, même s'il se trouve qu'aujourd'hui je suis plus attiré par les femmes. Elles me fascinent, c'est inouï. Et puis soyons honnêtes, avoir vécu une sexualité homosexuelle m'a beaucoup apporté et m'a fait comprendre justement que la sexualité ce n'était pas d'un côté l'identité féminine, et de l'autre la masculine. C'est beaucoup plus complexe."
D'ailleurs, le comédien ne voyait pas l'intérêt de poser une étiquette sur sa sexualité, ni même de chercher à se cantonner à une facette plutôt qu'à une autre. Il dénonçait la pression sociale et sociétale de vouloir se définir à tout prix : "Ce qui me gêne vraiment, c'est l'idée que l'on doit choisir son camp une bonne fois pour toutes." Charles Berling l'affirme : "À un moment j'ai été voir mes parents pour leur parler de ma sexualité car ils s'inquiétaient de me voir avec des hommes. (…) J'ai passé deux heures à essayer de les convaincre d'essayer." Et de conclure : "Des mecs hétéros qui se posent des questions, j'en rencontre plein et je leur dit plutôt que d'en parler sans cesse, va te faire sodomiser un bon coup, ça te fera du bien."
Aussi, il se reconnaît dans les débats autour du genre et des attirances : "Dans les débats de société, les jeunes parlent beaucoup de genre, moi j'ai beaucoup vécu ça. Je l'ai pratiqué de façon concrète, c’est-à-dire d'être à la fois féminin et masculin. Un sexe ça se déplace dans la vie. Moi j'ai eu une période homosexuelle, maintenant je ne le suis plus", affirme-t-il dans l'émission "En aparté", disant avoir "compris que la sexualité n'est pas d'un côté l'identité féminine, et de l'autre l'identité masculine."
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