Confinement : près d'un Français sur 10 ne respecte pas les restrictions pour rejoindre un partenaire sexuel

Si le deuxième confinement mis en place depuis le 30 octobre par le gouvernement est moins strict que le premier, il n’est pas forcément respecté par tout le monde. Une étude Ifop pour Consolab révèle que de nombreux Français n’hésitent pas à effectuer des déplacements non autorisés pour rejoindre leur partenaire… Ou à le recevoir à domicile.

Les Français ne sont pas tous de bons élèves en matière de respect du confinement. C’est ce qu’on apprend dans une étude menée par l’Ifop pour Consolab, réalisée auprès de 2030 personnes majeures résidant en France métropolitaine et représentatives de la population, à partir d’un questionnaire en ligne qui s’est déroulé du 4 au 5 novembre 2020. On y apprend qu’elles sont nombreuses à ne pas respecter strictement les restrictions imposées par le gouvernement… Et à s’arranger un peu avec les motifs inscrits sur leur attestation de déplacement.

Ces personnes qui ne respectent pas le confinement

Plus de la moitié des Français n’ont pas respecté le confinement depuis sa mise en place, le 30 octobre dernier. En effet, 6 sondés sur 10 ont déjà transgressé les règles mises en place pour lutter contre la propagation du coronavirus. Comment ? En utilisant leur attestation de sortie pour un autre motif que celui inscrit pour 24% des interrogés mais aussi (et surtout) pour rendre visite à leurs proches. 23% des participants avouent s’être rendus au domicile de leur famille et 20% avoir vu des amis ou connaissances. Un chiffre qui a augmenté de 8 points en comparaison avec le premier confinement, selon une étude Ifop menée en avril 2020.

Transgresser les règles pour avoir (et donner) du plaisir

Mais il y a une autre raison pour laquelle certaines personnes sont prêtes à braver les interdits (et à écoper d’une amende de 135 euros au passage) : le sexe. Si les ventes de sextoys ont explosé depuis l’annonce du reconfinement, visiblement il n’y a pas que le plaisir sexuel en solo qui est pratiqué. Pendant le couvre-feu, certains amants se donnaient des rendez-vous clandestins. Et ce deuxième confinement ne semble pas arrêter les plus téméraires.

9% des sondés ont affirmé avoir enfreint les règles “pour retrouver un partenaire sexuel ou un potentiel partenaire”, au domicile de l’un ou de l’autre, soit trois points de plus qu’au premier confinement. Parmi elles, 32% des “personnes confinées seules disposant d’un partenaire sexuel régulier ou occasionnel” ont déjà donné rendez-vous à leur crush à domicile tandis que 25% pensent le faire à l’avenir. À ce petit jeu dangereux, les hommes sont plus téméraires puisqu’ils sont 41% à l’avoir fait contre 24% des femmes. Quant à la tranche d’âge, ce sont les 18-24 ans (36%) et les 25-34 ans (34%) qui sont davantage dans l’illégalité à ce niveau-là.

En dehors du domicile, certains n’ont d’ailleurs pas peur de coloniser l’extérieur afin de s’octroyer une partie de jambes en l’air. 14% des confinés en solo ont rejoint leur partenaire dans un lieu public comme la rue ou un parc alors que 17% l’envisagent, selon l’institut de sondage.

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