Connaissez-vous « l’orthosomnie » ? Quand la recherche obsessionnelle du sommeil parfait peut en réalité le perturber

Jeune femme au lit ayant mal à la tête

A trop vouloir surveiller voire contrôler leur sommeil, certains dormeurs en font une obsession contre-productive qui entraîne de l’anxiété susceptibles de perturber leurs nuits. Un phénomène baptisé « paradoxe du sommeil parfait » par l'Académie américaine de médecine du sommeil, qui rappelle l’importance d’adopter des recommandations scientifiquement prouvées.

C’est contre un phénomène récent mais d’une grande ampleur que souhaite mettre en garde depuis peu l'Académie américaine de médecine du sommeil : le « paradoxe du sommeil parfait », soit lorsque la recherche d’un repos idéal perturbe le sommeil. De quoi s’agit-il ? Alors que la quête d’un sommeil parfait (sans réveil la nuit, endormissement rapide, avec plusieurs cycles optimaux…) devient de plus en plus répandue dans la société moderne, les individus sont confrontés à un défi paradoxal. Plus concrètement, cette envie de plonger chaque soir dans les bras de Morphée sans soucis entraîne souvent une anxiété accrue dans ce domaine contribuant finalement à la survenue de difficultés d'endormissement plutôt que de favoriser le résultat souhaité, à savoir un repos amélioré. Preuve en est, une étude récente de l’organisme a mis en évidence le fait que 81 % des Américains déclarent perdre le sommeil… en raison de leurs inquiétudes concernant leurs possibles problèmes de sommeil. Un nouveau terme est ainsi apparu pour définir cette recherche perfectionniste voire obsessionnelle du sommeil parfait : l’orthosomnie.

Le Journal of Clinical Sleep Medecine évoquait déjà ce phénomène en 2017, faisant remarquer qu’un « nombre croissant de patients recherchent un traitement pour des troubles du sommeil autodiagnostiqués tels qu'une durée de sommeil insuffisante et l'insomnie due à des périodes de sommeil léger ou...

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