Crise d'asthme : quel traitement est efficace selon la sévérité ?

Respiration sifflante, essoufflement, oppression thoracique, toux sèche… Ces symptômes, typiques de l’asthme, sont provoqués par la contraction des muscles bronchiques, l’inflammation des bronches et la production excessive de mucus, qui rendent le passage de l’air dans les poumons plus difficile. Chaque année en France, ils entraînent 60.000 hospitalisations et 800 à 900 décès. Or la plupart sont évitables. Car si l’asthme ne se guérit pas, il se contrôle de mieux en mieux. Mais encore faut-il être bien suivi et bien traité, ce qui est loin d’être systématique. L’Inserm estime ainsi que 60 à 70 % des asthmatiques ne sont pas contrôlés, notamment parce qu’ils ont des difficultés à prendre correctement leur traitement, qu’ils manient mal leurs inhalateurs ou qu’ils continuent de s’exposer à des facteurs déclenchants (tabac, acariens, poussière…). Seuls 20 % des cas d’asthme sont réellement problématiques et 5 % sévères mais, même dans ces situations, il existe des solutions thérapeutiques efficaces. 95% des personnes asthmatiques devraient pouvoir contrôler efficacement leurs symptômes grâce aux traitements disponibles. Seuls 30 à 40 % d’entre eux y parviennent réellement.

Source : Inserm, 2023

Le traitement de fond de l’asthme repose sur la prise quotidienne de corticoïdes et de bronchodilatateurs de longue durée d’action. Les premiers luttent contre l’inflammation chronique des bronches. Les seconds, prescrits en complément des premiers, provoquent un relâchement du muscle bronchique. (...)

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