Curcuma : quels risques pour le foie ?
Ces propriétés viennent de la curcumine, le principe actif du curcuma. La médecine ayurvédique, une thérapie alternative originaire d’Inde, emploie depuis longtemps cette épice dans sa pharmacopée. La médecine occidentale, s’appuyant sur des recherches, a constaté que le curcuma pouvait être utilisé en tant qu’analgésique et agent cicatrisant. Toutefois, il convient de prendre des précautions dans l’usage du curcuma, car il peut engendrer des dommages importants sur le foie.
Le curcuma contribuerait à réduire la douleur. La curcumine semble en effet avoir des effets analgésiques, et serait particulièrement efficace pour soulager les douleurs dues à l’arthrose. Une étude intitulée Efficacy and safety of Curcuma domestica extracts in patients with knee osteoarthritis, publiée par The Journal of Alternative and Complementary Medicine en août 2009, est une parmi de nombreuses autres semblant prouver que le curcuma permet d’atténuer la douleur, et ce, aussi bien que l’ibuprofène, notamment chez les personnes atteintes d’arthrose aux genoux. Cette étude indique que la posologie recommandée pour obtenir un effet de soulagement de la douleur serait de 800 milligrammes de curcuma (sous forme de gélules) par jour. Le curcuma aurait également un impact positif sur la digestion. L’essai clinique randomisé publié sur la revue médicale Complementary Therapies in Medicine montre que le curcuma pourrait contribuer à combattre l’inflammation et la porosité intestinale. Cet essai clinique a montré (...)
