Dépakine : de nouvelles restrictions pour les médicaments antiépileptiques depuis ce lundi
Face aux risques pour le fœtus, la France durcit une nouvelle fois, à partir de ce 6 janvier 2025, la prescription et la délivrance d'antiépileptiques, notamment du valproate pour de futurs pères.
Plusieurs modifications sont en vue pour les médicaments à base de valproate et dérivés ( Dépakine, Micropakine, Dépakote, Dépamide, Divalcote et génériques), carbamazépine (Tegretol et génériques) et topiramate (Epitomax et génériques), à partir de ce lundi 6 janvier. « L'objectif est de limiter l'exposition des enfants à naître à ces médicaments compte tenu de leurs risques », résume le directeur médical de l'agence du médicament (ANSM), le Dr Philippe Vella.
Pour rappel, ces traitements sont indiqués dans l'épilepsie mais parfois prescrits également contre certains troubles de l'humeur et psychiatriques, certaines migraines, certaines douleurs neuropathiques. Pour les médicaments à base de valproate, aux dangers bien connus pour les femmes enceintes, le changement majeur concernera les adolescents et les hommes.
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L'Agence européenne du médicament (EMA) a fait part en 2023 d'une étude menée sur la base de données de santé de nombreux patients dans plusieurs pays scandinaves et concluant à un risque « modéré » de troubles du développement chez les enfants de pères traités sous valproate, une molécule qui agit aussi sur la qualité du sperme. « Il n'y a pas eu de nouvelles données, mais compte tenu du risque potentiel et d'un renforcement de l'information demandé par l'Union européenne, nous avons jugé nécessaire de compléter le...
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