Dépression : ce facteur aggravant chez les femmes âgées, selon la dernière étude en Europe

Dépression : ce facteur aggravant chez les femmes âgées, selon la dernière étude en Europe

La France est l’une des plus mauvaises élèves en matière de santé mentale en Europe, selon une étude de la Drees publiée ce jeudi 9 janvier. Chez les seniors, et plus particulièrement chez les femmes, cette situation familiale accentue la vulnérabilité face à la dépression, dans la plupart des régions.

« Quels que soient le pays ou la tranche d'âge, les femmes risquent en moyenne davantage que les hommes de souffrir de dépression. » Avant la crise du Covid-19 et ses impacts sur la santé mentale, la France affichait le taux le plus élevé, selon une étude publiée ce jeudi 9 janvier. « En 2019, juste avant la crise sanitaire, environ 6 % de la population européenne souffrait de syndromes dépressifs, mais avec de fortes disparités selon les pays et les régions », observe la Drees (service statistique des ministères sociaux).

L'Europe de l'Ouest et du Nord connaissait les taux les plus élevés, notamment en France (11 %) avec « la prévalence la plus haute du continent », et en Suède (10 %), tandis qu’ils sont plus faibles dans les pays du Sud et de l’Est. Globalement, plus de 300 000 personnes répondent à cette enquête européenne, dont plus de 14 000 en France, précise la Drees. Mais quels sont les facteurs aggravants, notamment chez les femmes âgées ?

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Le veuvage, un facteur aggravant de la dépression chez les femmes seniors

En Europe de l'Ouest, la prévalence du syndrome dépressif était élevée pour toutes les tranches d'âge, avec un pic entre 45 et 59 ans, avant de décliner autour de 60-69 ans puis de remonter légèrement à 70 ans. Pour les jeunes et les seniors, l’étude identifie « le rôle protecteur d'une bonne santé et d'un soutien fort...

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