Manger plus gras pour affronter le froid, bonne ou mauvaise idée ? Une diététicienne répond
Quand les températures baissent et que le froid s'installe, on allume les radiateurs et on se pare de plusieurs couches de vêtements. Mais pour certains, c'est aussi l'occasion rêvée de sortir leur appareil à raclette ou à fondue. Raclette, tartiflette, fondue au fromage… Ces recettes ont un point commun : elles sont rangées dans la catégorie "plats d’hiver". Mais pourquoi les mets riches et gras sont-ils associés à cette saison ?
Une idée reçue persiste : quand il fait froid, le corps a besoin de plus d’énergie, et donc de plus de calories. Une affirmation qui a pu être vraie par le passé, et qui l’est même encore dans certains pays, mais qui est erronée dans notre société actuelle et dans nos latitudes, comme le souligne Florence Foucaut, diététicienne-nutritionniste.
Cette experte de la nutrition explique qu'il y a plusieurs décennies, les travailleurs de force qui exerçaient leur métier dehors, même lorsque les températures étaient au plus bas, avaient effectivement besoin d’un apport énergétique supérieur. La raison ? Pour maintenir sa température à 37°C, le corps a besoin de calories, et donc de matières grasses !
Ce n’est plus le cas aujourd’hui, car nous disposons de suffisamment de ressources pour lutter contre le froid autrement que par la nourriture. La diététicienne-nutritionniste indique que les intérieurs chauffés, le manque d’activité physique ou encore les vêtements techniques permettent d’éviter les déperditions importantes de chaleur.
L’excuse du froid n’est (...)