Fièvre catarrhale ovine : ces nouvelles mesures annoncées pour lutter contre la maladie de la “langue bleue”, qui touche les moutons

Depuis plusieurs mois, le nombre de cas de fièvre catarrhale ovine (FCO) augmente en France. Cette maladie virale, dite de la “langue bleue”, touche “majoritairement les moutons et peut également affecter les bovins, les chèvres et d'autres ruminants sauvages”, explique l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses).

Si elle n’affecte pas la santé humaine et ne détériore pas la qualité sanitaire des denrées alimentaires issue des animaux malades telles que la viande ou le lait, elle peut avoir de lourdes conséquences économiques pour les éleveurs. "La situation provoquée par la maladie de la langue bleue dans les Pyrénées-Orientales est très compliquée pour tout le monde", soulignait Thomas Ribes, président du syndicat agricole du Vallespir, auprès de L'Indépendant.

C’est notamment dans ce sens que l’État a mis à jour ses “mesures de surveillance, de prévention et de lutte relatives à la lutte contre la fièvre catarrhale ovine sur le territoire métropolitain”.

Aussi, un arrêté publié dans le Journal Officiel ce 9 août 2024 fixe de nouvelles mesures pour lutter contre la fièvre catarrhale ovine. Parmi elles, on peut noter la prise en charge par l’État de certaines opérations si elles sont réalisées par des “vétérinaires sanitaires, à savoir :

De plus, cette maladie doit faire l’objet d’une déclaration obligatoire auprès de l’Organisation mondiale de la Santé animale (OMSA). L’Anses souligne que “la vaccination est le moyen de (...)

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