Hémochromatose : causes, symptômes, diagnostic et traitements

L’hémochromatose touche une personne sur 300, selon l'Inserm. Il s'agit ainsi de la maladie génétique à évolution lente la plus fréquente en Occident. Cette pathologie, qui se caractérise par une accumulation toxique de fer dans l’organisme, touche plus les hommes que les femmes. Mal connue et insidieuse au départ, avec des symptômes variant d’une personne à l’autre, elle est souvent diagnostiquée tardivement.

Selon l’Inserm, l’hémochromatose est la maladie génétique à évolution lente la plus répandue en Occident et touche une personne sur 300. Malgré sa fréquence, elle demeure mal connue. Ce sont surtout les hommes qui en sont affectés, à partir de la quarantaine (trois hommes pour une femme). Elle apparait un peu plus tardivement chez les femmes, à la cinquantaine. Mais dans la très grande majorité des cas (85 % des cas), cette maladie génétique est diagnostiquée trop tardivement, tant ses symptômes sont divers et donc plus difficilement repérables. L’hémochromatose se traduit par une absorption de fer par les intestins en quantité trop importante, en raison d’une mutation génétique. Le fer absorbé en excédent se retrouve alors dans le sang, transporté par la transferrine jusqu’aux organes. Il se dépose dans l’organisme sous la forme de dépôts de ferritine et représente un danger vital pour les organes (foie, cœur, rate…). Toujours selon l’Inserm, 200 000 personnes seraient porteuses du gène de l’hémochromatose en France.

Il n’y a pas un tableau de symptômes caractéristiques (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite