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Lion

23 JUILLET - 22 AOÛT

Amour : Si vous êtes heureux en couple, sachez profiter de ces instants de bonheur. Votre bel équilibre amoureux ne sera guère perturbé par les écarts des autres. Vous resterez indifférent aux orages que vous pourriez susciter chez les autres. Célibataire, votre charme sera efficace.

Travail-Argent : Vous ne savez pas comment vous y prendre avec un de vos supérieurs. Le mieux est d'attendre une période plus favorable pour une mise au point. La chance va vous sourire. Les changements qui s'annoncent s'avéreront très bénéfiques. Si vous avez besoin d'argent pour démarrer une affaire, vous l'obtiendrez.

Santé : Pas de problème en vue, faites simplement un effort pour équilibrer vos repas.

25 june
Illustrations de Jo Ratcliffe
  • Comment le retour des astronautes de l’ISS a été instrumentalisé par Trump et Musk

    Bloqués depuis neuf mois sur l’ISS, Butch Wilmore et Suni Williams vont revenir sur Terre ce mardi grâce à SpaceX. Un retour dont ont profité Elon Musk et Donald Trump pour égratigner Joe Biden.

  • Mort d'Émilie Dequenne: ses obsèques auront lieu le 26 mars à Paris

    La comédienne, morte à 43 ans d'un cancer rare, sera incinérée au crématorium du Père-Lachaise.

  • PSG-OM: le maire de Marseille dénonce des "attaques intolérables" contre Rabiot et sa famille

    Benoît Payan, le maire de Marseille, s’insurge contre les messages haineux et les insultes subies par Adrien Rabiot lors du choc de Ligue 1 entre le PSG et l’OM, dimanche au Parc des Princes (3-1). L’élu demande "une réaction claire" de la part du club de la capitale et de la Ligue de football professionnel.

  • Sur le cas Hanouna, Mélenchon à contre-courant de ses troupes

    Ses lieutenants venaient d'effectuer à l'unisson un rare exercice d'autocritique sur l'affiche de La France insoumise représentant Cyril Hanouna.En l’occurrence celui montrant le visage de Cyril Hanouna, d'origine juive tunisienne, en noir et blanc, sourcils froncés et grimace agressive.

  • « Top Chef 2025 » sur M6 : Découvrez les portraits des 14 candidats qui vont s’affronter aux fourneaux

    La 16e saison du concours culinaire débute le mercredi 26 mars. 11 hommes et 3 femmes vont tenter de remporter le chèque promis au vainqueur. Mais pas seulement.

  • Ce sandwich a été élu le meilleur du Grand Paris en 2025 : voici où le déguster

    Le sandwich est votre repas sur le pouce par excellence ? Voici l’adresse à connaître absolument pour se régaler à proximité de la capitale. Cette dernière a remporté le titre de meilleur sandwich du Grand Paris pour l’édition 2025.

  • HPI : TF1 a une idée pour repousser les adieux de la série après la saison 5

    Officiellement, la saison 5 de HPI, dont la date de sortie est prévue au 15 mai 2025, sera la dernière de la série. Pourtant,...

  • "Des insultes indignes, honteuses et révoltantes": Philippe Diallo sort du silence sur les banderoles contre Rabiot lors de PSG-OM

    Président de la FFF, Philippe Diallo a réagi ce lundi aux banderoles injurieuses des supporters parisiens ayant visé Adrien Rabiot et sa famille, dimanche soir lors de PSG-OM en Ligue 1.

  • Trump n'en finit plus de défier les juges

    Que ce soit en invoquant une loi en guerre pour expulser des migrants, ou en remettant en cause des grâces accordées par son prédécesseur, Donald Trump n'en finit plus de défier le pouvoir judiciaire.Un juge de Washington doit se pencher lundi à 17h00 locales sur la légalité d'une spectaculaire opération d'expulsion vers le Salvador, concernant plus de 200 membres présumés d'un gang vénézuélien.Cette opération avait été menée sur la base d'une loi de la fin du XVIIIè siècle, qui permet en temps de guerre d'arrêter et d'expulser des "ennemis étrangers", et que le président républicain entend mettre en oeuvre, pour la première fois, en temps de paix.Saisie de la question, la justice avait ordonné samedi une suspension de 14 jours de toute expulsion, mais la Maison Blanche affirme que les avions transportant les migrants vers le Salvador avaient déjà décollé quand cette décision a été rendue, et qu'il était impossible de faire machine arrière.Dans un autre geste de défi, Donald Trump a promis lundi de poursuivre ses adversaires politiques au mépris des grâces accordées par Joe Biden.- "Nulles" -Le président républicain a affirmé dans un message sur son réseau Truth Social que les grâces préventives accordées par l'ancien président démocrate à plusieurs bêtes noires des républicains étaient "nulles et non avenues", en assurant qu'elles avaient été signées non pas à la main mais avec un "stylo automatique", un automate qui permet de reproduire le paraphe préalablement enregistré d'un individu."Il n'était pas au courant", a encore écrit le milliardaire de 78 ans, qui a de nombreuses fois affirmé que son prédécesseur octogénaire n'était plus réellement aux manettes à la fin de son mandat.Le démocrate avait notamment accordé sa protection à l'ancien chef d'état-major, le général Mark Milley, à l'ex-architecte de la stratégie de la Maison Blanche contre le Covid-19, le Dr Anthony Fauci, ainsi qu'aux élus et fonctionnaires ayant participé à une commission d'enquête sur l'assaut du Capitole le 6 janvier 2021.Les membres de cette commission d'enquête "doivent bien comprendre qu'ils sont sujets à une enquête au plus haut niveau", a encore écrit Donald Trump.Pendant sa campagne il avait promis de poursuivre ses adversaires politiques, en réservant ses attaques les plus féroces aux parlementaires membres de cette commission ainsi qu'aux magistrats ayant enquêté contre lui.Si les conséquences juridiques de ces déclarations vindicatives restent incertaines, elles illustrent la volonté du républicain de gouverner sans contraintes, ou en tout cas en repoussant au maximum les limites constitutionnelles encadrant le pouvoir présidentiel.- "Nous sommes en guerre" -Par exemple, la loi d'exception de 1798 invoquée samedi par l'administration Trump pour justifier l'expulsion de membres présumés du gang de trafiquants de drogue vénézuélien Tren de Araguan n'avait été utilisée qu'à trois reprises, et jamais en temps de paix : Pendant la guerre anglo-américaine de 1812; puis pendant la Première Guerre mondiale contre des ressortissants de pays ennemis et la Seconde Guerre mondiale pour interner plus de 100.000 citoyens japonais et Américains d'origine japonaise."Nous sommes en guerre" a justifié Donald Trump dimanche, en évoquant une "invasion" des Etats-Unis par des criminels venus de l'étranger.Dans une analyse publiée en ligne, Steve Vladeck, professeur de droit à l'université de Georgetown, estime qu'il s'agit potentiellement d'un "précédent extraordinairement dangereux" permettant au président de "court-circuiter" les protections légales dont bénéficient les étrangers aux Etats-Unis. Mais l'expert souligne que la loi en question prévoit des garde-fous que les tribunaux devraient faire respecter, et juge que dans quelque temps "nous devrions nous souvenir de cette affaire pour son côté retentissant plus que pour sa substance."Nombre de décisions prises par le milliardaire depuis son retour au pouvoir le 20 janvier ont été attaquées et dans certains cas bloquées en justice, au motif qu'elles empiètent sur les prérogatives du Congrès, ou qu'elles violent la Constitution.La Maison Blanche de son côté estime que ce sont les juges qui outrepassent leurs compétences quand ils s'opposent aux décisions du président.aue/ev

  • Emilie Dequenne, "Rosetta" pour toujours au cinéma, emportée par le cancer

    Révélée à 18 ans dans "Rosetta", fauchée à 43 ans par un cancer rare, au terme d'une lutte acharnée qu'elle avait rendue publique: le cinéma est en deuil lundi, au lendemain de la mort de l'actrice multirécompensée Emilie Dequenne.Plusieurs longs-métrages avec Emilie Dequenne vont être diffusés à la télévision pour lui rendre hommage: France 3 propose lundi soir "Une femme de ménage" de Claude Berri, Canal+ Cinéma(s) programme mardi soir "Survivre", sa dernière apparition, et "Rosetta" est annon

  • Meta fait tout pour empêcher la diffusion d'un livre «règlement de comptes» écrit par une ancienne employée

    Lors d'une audience d'urgence, l'entreprise a invoqué une clause de non-dénigrement. L'autrice du livre «Careless People» n'a pour le moment plus le droit de promouvoir son ouvrage paru le 13 mars.

  • Oscars 2026 : Conan O’Brien fait référence au discours d’Adrien Brody pour acter son retour à la présentation

    Salué pour son rôle de maître de cérémonie des 97e Oscars au début du mois de mars, Conan O’Brien assurera encore ce rôle en 2026.

  • Narcotrafic : le Sénat redoute un détricotage par les députés de sa proposition de loi

    L’examen à l’Assemblée nationale de la proposition de loi du Sénat visant à renforcer la lutte contre le narcotrafic s’annonce mouvementée dans un contexte de forte fracturation politique. Bien loin du consensus qui a permis l’adoption de ce texte par l’ensemble des groupes politiques à la Chambre haute. Les sénateurs attendent avec inquiétude l’ouverture des débats, après une première série de suppressions de dispositions en commission.

  • Récupérer un message supprimé sur WhatsApp : les astuces pour Android et iPhone

    tutoriel - Vous avez supprimé un message important sur WhatsApp ? Ne vous inquiétez pas, il existe des astuces pour récupérer des conversations ou des messages disparus

  • Au Sénégal, les machines géantes d'un groupe minier français avalent terres et désert

    Dans un vacarme assourdissant, la "plus grosse drague minière au monde" et la gigantesque usine flottante d'un groupe minier français fendent les dunes du singulier désert de Lompoul, au Sénégal, une vision digne du film "Dune".Vingt-quatre heures sur 24, les deux machines géantes aspirent le précieux sable minéralisé des dunes de ce désert. Auparavant, elles ont avalé celui contenu dans des terres agricoles fertiles avoisinantes, qui produisent la majorité des légumes frais consommés au Sénégal. La drague mobile se déplace avec l'usine flottante sur un bassin d'eau artificiel long d'un demi kilomètre, aspirant 7.000 tonnes par heure de sable brut et d'eau mélangés, une eau pompée à plus de 450 mètres de profondeur.Cette mine colossale et itinérante du groupe minier français Eramet a causé depuis 2014 le déplacement de milliers d'habitants et paysans dans cette région agricole aux écosystèmes fragiles. Elle a aussi engouffré des kilomètres de terres le long de la côte atlantique de ce pays - l'impressionnant tracé de l'avancée de la mine étant visible depuis l'espace.  C'est l'histoire d'"un désespoir et d'une désillusion qu'on a eu avec ce projet", lance à l'AFP Gora Gaye, 47 ans, maire de la communauté rurale de Diokoul Diawrigne, qui englobe le magnifique désert de Lompoul, l'un des plus petits au monde, un écosystème unique de dunes balayées par la brise de l'océan.Cet atout d'écotourisme dans ce pays en partie sahélien est actuellement défiguré par la mine. Depuis 2014, le groupe minier exploite ces dunes - utilisant la "plus grosse drague minière au monde" selon Eramet - pour en extraire les minéraux (zircon, ilménite, rutile et leucoxène), exportés à travers le monde pour le marché du bâtiment et ses dérivés, la métallurgie, la céramique.Une équipe de l'AFP a eu un accès rare aux installations de la mine, composée de la drague, de l'usine flottante de séparation des sables minéralisés et non minéralisés, d'une autre usine séparant les différents minerais par tri magnétique et électrostatique, d'un tronçon de chemin de fer privé jusqu'au port de Dakar, de logements, bureaux, routes sillonnées de véhicules 4X4, dénotant avec le calme de cette région arpentée par les dromadaires, les vipères et les oiseaux marins.Pendant des années, le sort des villageois déplacés et leur mobilisation dénonçant un accaparement des terres et un système de compensation "dérisoire" ont été peu écoutés, voire étouffés, à la faveur d'autorités locales et nationales complaisantes, dénoncent les détracteurs de la mine.- Écosystème unique -Mais la controverse a récemment pris une ampleur nationale quand la mine est entrée dans la zone du désert de Lompoul (nord). Se joignant aux paysans, des élus locaux et entrepreneurs notamment dans le tourisme ont dénoncé vivement l'impact de ces activités. Fin janvier, le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye lui-même a fait des déclarations fortes en Conseil des ministres au sujet de l'industrie extractive. "L'exploitation des ressources minières dans plusieurs localités du pays ne participe pas activement au développement territorial et ne profite pas aux populations locales", a-t-il lancé.Lors du Conseil du 12 mars, il a donné des directives à ses ministres sur la "transparence dans la gouvernance des ressources naturelles", leur demandant de "veiller à la gestion optimale des impacts environnementaux et sociaux de l'exploitation minière et pétrolière sur le bien-être des populations".Se réclamant du souverainisme et élu en 2024 sur un agenda de rupture avec les pratiques du passé, le nouveau pouvoir au Sénégal est scruté sur d'éventuelles décisions concernant les activités d'EGC. C'est en 2004 que les autorités sénégalaises en place à l'époque ont accordé au groupe minier - détenu à 27% par l'Etat français et 4ème producteur mondial de zircon - cette concession pour y exploiter ce convoité sable minéralisé. L'Etat du Sénégal détient 10% du capital de la filiale sénégalaise d'Eramet, Grande Côte Opérations (GCO), renommée depuis Eramet Grande Côte (EGC)."La mine, elle avance; le sort des personnes quand la mine est passée ce n'est plus le problème" d'Eramet, estime Cheikh Yves Jacquemain, hôtelier franco-sénégalais et propriétaire d'un écolodge de tentes traditionnelles dans le désert.A 150 mètres seulement de son campement, les deux machines tournent à plein régime. Parmi les sept sites d'hébergement touristique de Lompoul, six ont accepté le dédommagement de EGC ou une relocalisation. M. Jacquemain est toujours en négociation avec EGC pour obtenir des compensations financières "justes", pour lui et ses 40 employés.Le groupe minier est accusé de "dégrader les dunes et les sols", de "menacer les ressources hydriques", ainsi que la sécurité alimentaire et les activités économiques.Des communautés pointent une détérioration de leurs conditions de vie. L'une des récriminations est un système d'indemnisation jugé "dérisoire", basé sur un barème national datant des années 70 et qui ne valorise pas la terre agricole par rapport à la perte irrémédiable de revenus provenant de ces zones fertiles. - "Entreprise responsable" -EGC répond à l'AFP qu'en "entreprise responsable", le groupe indemnise les habitants "cinq fois plus" l'hectare nu que ce barème national, et qu'au total l'indemnisation moyenne est de 8 à 10 millions de FCFA l'hectare (entre 12.190 et 15.240 euros).Le maire de Diokoul Diawrigne indique à l'AFP que lui et sa communauté ont rejeté en 2022 l'étude d'impact environnementale présentée par GCO lors d'une audience publique. Mais l'étude a malgré tout été validée au niveau ministériel à l'époque. Reconnaissant qu'"au début" le projet minier avait suscité "un espoir" parmi la population, il n'a apporté, selon lui, que des "promesses non tenues, une destruction de notre écosystème, des intimidations, des déplacements de villages de manière catastrophique et un recul sur le plan du développement économique dans la zone des Niayes". Les détracteurs de la mine s'inquiètent du bouleversement de cet écosystème d'une biodiversité rare, composé de cuvettes interdunaires, des oasis où les sols permettent une agriculture "qui a produit jusqu'à un passé récent 80% des légumes frais consommés au Sénégal".Au fil des années, les habitants déplacés ont été relogés dans "quatre grands nouveaux villages" équipés de commodités, "un total de 586 maisons et des infrastructures communautaires (centre de santé, école, etc...) ont été construites à ce jour" par le groupe minier et 3.142 personnes sont concernées, indique EGC.  Réunis sur la place du village des "recasés" de Foth, à 120 km au nord de Dakar, un alignement de concessions en dur sur une zone dépourvue de végétation, Omar Keïta et une vingtaine d'autres chefs de familles déplacées ont visiblement besoin d'exprimer leur colère."On veut retourner sur nos terres et que notre village soit reconstruit pour retrouver notre vie d'avant... Je lance un appel au président du Sénégal et même à la France!", s'exclame Omar, 32 ans, visage soucieux.Il ose à peine montrer la chambre - "prêtée par son grand frère" - et la promiscuité où il vit "depuis six ans" avec sa femme et ses trois enfants: un lit, une commode, et un matelas pour lui par terre. Il déclare qu'on ne lui a pas attribué de maison. Des affirmations que nie le directeur général de EGC, Frédéric Zanklan: "chaque famille est relogée selon l'état de la famille au moment du recensement", dit-il à l'AFP, ajoutant que si les familles s'agrandissent "ce n'est pas de leur fait". - Appel au président -  Omar réplique qu'avant son déplacement, il "avait (ses) champs et (sa) maison". "On gagnait nos vies dignement mais GCO a remis ma vie à zéro, je dois tout reconstruire...".  "Le sol était fertile dans notre village, mais ici je suis même obligé d'aller travailler dans les champs d'autres personnes", indique-t-il.   Dans la cour de sa concession, Ibrahima Ba, 60 ans, ne décolère pas non plus: "nous avons régressé dans tous les sens". "Je suis toujours agriculteur. La différence est que dans mon village, le sol était très fertile, l'eau était douce, on n'avait aucun problème". "Nous demandons au président Diomaye Faye et à son Premier ministre de venir en aide à la population de Foth et des Niayes; nous croyons qu'ils peuvent faire quelque chose parce que c'est un pays étranger qui veut détruire la vie des citoyens sénégalais", lâche-t-il.Dans un entretien à l'AFP, M. Zanklan déclare que la société est "dans un cadre tout à fait légal" dans ses activités, qui "respectent la convention minière" signée avec le gouvernement.  "C'est un projet qui bénéficie au Sénégal", plaide-t-il. EGC affirme avoir "généré 149 millions d'euros de retombées économiques pour le Sénégal en 2023", et avoir versé "25 millions d'euros sous forme d'impôts, de taxes et de dividendes" sur un chiffre d'affaires de la société de 215 millions d'euros en 2023.       Il met en avant les "près de 2.000 personnes qui travaillent au niveau de la mine et des usines de séparation, dont 97% sont des Sénégalais, et 48% de ces travailleurs proviennent du bassin d'emploi local", affirme-t-il. En 2023, l'Initiative pour la transparence dans l'industrie extractive (ITIE) a classé EGC comme 4ème contributeur minier au budget de l'Etat du Sénégal, souligne-t-il.La société indique aussi être "la première entreprise minière à restituer les terres valorisées au Sénégal", après un processus de réhabilitation constaté par l'AFP sur une partie de la zone avec des essences d'arbres permettant une diversification des cultures. Mais les communautés déplorent que les terres ne leur sont pas "rendues", mais remises à l'Etat sénégalais - la terre étant propriété de la Nation dans ce pays et les paysans qui l'exploitent en ayant l'usufruit.  - "Un moratoire" -Dans la même région, arpentant un champ sans culture et montrant des mares brunâtres, Serigne Mar Sow déplore les "dégâts incommensurables" de la mine, selon lui.L'eau pompée pour la drague est redéversée dans le bassin artificiel et s'infiltre vers la nappe phréatique superficielle. EGC assure ainsi que les activités maraîchères "en bénéficient".  "On cultivait ici des légumes et des bananes et vous voyez que toutes les plantes sont mortes, c'est à cause de cette eau qui inonde nos champs car la drague de GCO se trouve à 2,5 km d'ici", se désole pour sa part M. Sow. "Le sol n'est plus fertile".Montrant des plants de manioc et des bananiers morts, il accuse cette eau redéversée de contenir des "produits chimiques"."Il y a 15 à 20 parcelles qui ont été abandonnées à cause de cette eau qui remonte. Il y a une diminution drastique de nos espaces de récolte" et des emplois afférents. De son côté, EGC affirme que le processus d'extraction "est purement mécanique" et qu'"aucun produit chimique n'est utilisé".Aujourd'hui, le maire de Diokoul Diawrigne "demande à l'Etat de faire un moratoire, d'arrêter la mine pour un moment, et qu'on évalue via des études sérieuses l'ensemble des dégâts qui ont été causés et qui vont l'être, en comparaison à ce que cela a rapporté à l'Etat et aux communautés".   "Il ne faut pas qu'on ferme les yeux sur ce drame; quel que soit ce que le Sénégal gagne dans cette affaire, il faudra se tourner vers les communautés, voir ce qu'elles sont en train de vivre et les accompagner". Frédéric Zanklan estime de son côté qu'il n'y a "pas besoin de moratoire". "S'il y a des inquiétudes, toute autorité peut venir voir par elle-même".Il précise que le groupe espère augmenter la capacité d'absorption de la drague à 8.500 tonnes par heure à partir de 2026.Un moratoire, "cela voudrait dire 2.000 personnes au chômage et l'arrêt des retombées économiques pour l'Etat du Sénégal: ce serait irresponsable alors que le pays a vraiment besoin de se développer", estime-t-il. En attendant, de jour comme de nuit, la drague continue à engouffrer les dunes de Lompoul avec fracas, loin de la quiétude passée du plus petit désert d'Afrique. lp/mrb/els/fg/fal/blb

  • Nouvelle vente flash imminente de la SNCF : des billets de train pour la Suisse à 25 € depuis Paris et Dijon

    Une vente flash SNCF spécial Suisse aura lieu les 18 et 19 mars 2025. À la clef ? Des billets de train à partir de 25 € l'aller vers Genève, Zurich ou Bâle depuis Paris et Dijon, pour des voyages ayant lieu entre avril et août 2025.

  • Carlos Martens Bilongo, accusé de fraude fiscale, voit l’enquête qui le visait être classée sans suite

    « Cette affaire avait pour unique but de me nuire, en m’accusant à tort », réagit le député LFI du Val-d’Oise.

  • Occupation de la Gaîté Lyrique : la préfecture de police ordonne l’évacuation d’ici mardi

    Le lieu culturel parisien est occupé depuis plus de trois mois par plusieurs centaines de migrants mineurs isolés qui demandent l’accès à des hébergements.

  • Affiche sur Cyril Hanouna : Cette réaction de Jean-Luc Mélenchon sur France 3 résume le problème de LFI

    Le leader de la France insoumise s’est emporté lors de son passage à Dimanche en politique. Une réaction mêlant déni et colère qui dit beaucoup du moment politique.

  • SNCF : Découvrez ces trois nouveaux services proposés par l’appli « SNCF Connect »

    OFFRE MULTIMODALE - L’outil de la SNCF enrichit son offre avec un guidage piéton en temps réel, la réservation de VTC via Uber et la location de voitures avec Avis Budget Group