Le jeûne intermittent pourrait être nocif pour les ados : découvrez pourquoi
En matière de jeûne intermittent, il semblerait que l’âge compte. Du moins, l’âge que l’on a jouerait sur les résultats d’un tel jeûne.
C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude scientifique publiée ce 14 février 2025 dans la revue Cell Reports (Source 1). Des chercheurs de Munich (Allemagne) ont en effet découvert que, chez la souris adolescente, le jeûne intermittent pourrait augmenter les risques de diabète de type 2, en perturbant le développement des cellules pancréatiques productrices d’insuline.
Un métabolisme amélioré, mais pas pour tous
Les chercheurs ont étudié trois groupes de souris : des souris adolescentes, adultes et âgées. Les souris ont été privées de nourriture pendant un jour, puis nourries normalement pendant deux jours. Après dix semaines d’un tel mode d’alimentation, la sensibilité à l’insuline s’est améliorée chez les souris adultes et âgées, ce qui signifie que leur métabolisme répondait mieux à l’insuline produite par le pancréas. De quoi aider à bien réguler la glycémie et prévenir des maladies métaboliques comme le diabète de type 2.
En revanche, chez les souris adolescentes, les scientifiques ont observé un déclin inquiétant de la fonction de leurs cellules bêta, les cellules productrices d’insuline du pancréas. De quoi suggérer un métabolisme perturbé par le jeûne intermittent.
“On pense généralement que le jeûne intermittent est bénéfique pour les cellules bêta, nous avons donc...