Jeu, sexe, alimentation : ce médicament contre Parkinson qui rend accro
Ils ne veulent pas se laisser faire. La France compte 272 500 malades de la maladie de Parkinson et 25 000 nouveaux cas déclarés chaque année. Certains patients se voient prescrire un médicament antiparkinsonien de la famille des dopaminergiques. Le Requip est destiné à pallier le déficit en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson. « Il est utilisé dans le traitement de la maladie de Parkinson, seul ou en complément du traitement par la lévodopa lorsque des fluctuations importantes de l’activité de la lévodopa (effet on-off) sont responsables de troubles invalidants », détaille le site internet du Vidal.
Il est également précisé que ce médicament peut être responsable de l’apparition de certains effets secondaires. « Le ropinirole expose à un risque de troubles compulsifs du comportement : jeu pathologique, dépenses inappropriées et répétées, boulimie, augmentation importante de la libido. En cas de survenue de tels troubles, n’hésitez pas à en parler rapidement à votre médecin, sans honte ou culpabilité », complète le Vidal. Des effets secondaires dramatiques confirmés par certains patients qui ont d’ailleurs décidé d’attaquer en justice le laboratoire.
Accro aux jeux
Si au début certains patients se sentent vite mieux, ils développent ensuite certaines addictions. Interrogé par Radio France, Stéphane Grange est devenu accro aux jeux et au sexe. L’année dernière, il a décidé d’assigner en justice le géant pharmaceutique...