Maladie d’Alzheimer : ce facteur lié à notre mode de vie pourrait augmenter les risques, en particulier chez les plus jeunes
Avec le vieillissement de la population, les troubles cognitifs sont en forte progression depuis plusieurs années, comme la démence qui touche aujourd’hui près de 55 millions de personnes dans le monde et qui pourrait concerner jusqu'à 152 millions de patients d’ici à 2050 selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Parmi les troubles démentiels, la maladie d’Alzheimer représente 60 à 70% des cas, indique le site de l’Institut Pasteur, et constitue l’une des principales causes de handicap et de dépendance des personnes âgées.
L’âge, la génétique, les habitudes de vie, mais aussi l’environnement peuvent favoriser l’apparition de la maladie d’Alzheimer. Au sens des facteurs environnementaux, des chercheurs américains se sont penchés sur le lien entre la pollution lumineuse nocturne extérieure et Alzheimer, dans une étude publiée le 6 septembre 2024 dans la revue Frontiers in Neuroscience. Pour cela, ils ont analysé la pollution lumineuse dans 48 États américains et des données médicales centrées sur les risques de la maladie d’Alzheimer.
A l’issue de l'étude, les scientifiques ont observé que chez les personnes âgées de plus de 65 ans, la prévalence de la maladie d’Alzheimer était plus fortement corrélée à la pollution lumineuse qu’à certains autres facteurs de risque, comme l’abus d’alcool, les maladies rénales chroniques, la dépression ou l’obésité. “La pollution lumineuse nocturne - un facteur environnemental modifiable - pourrait être un facteur de risque important pour (...)