Maladie de Parkinson : addiction aux jeux, au sexe... Les effets secondaires graves de ce médicament toucheraient près d'1 patient sur 2

Maladie de Parkinson : addiction aux jeux, au sexe... Les effets secondaires graves de ce médicament toucheraient près d'1 patient sur 2

C’est une maladie incurable qui se caractérise par la présence de symptômes moteurs, tels que des tremblements, des lenteurs ou encore des raideurs : la maladie de Parkinson. En France, ce sont 272.500 personnes qui sont touchées par cette maladie entraînait une perte des neurones sécrétant la dopamine.

Parmi les mesures mises en place pour ralentir le développement de la maladie, on peut noter l’utilisation du Requip, un médicament fabriqué par le laboratoire GSK. Mais ce traitement présente des effets secondaires graves, pouvant aller d’une sexualité compulsive à la dépendance aux jeux ou encore aux pulsions de violence. Les effets secondaires sont inscrits sur la notice, mais le laboratoire note “fréquence indéterminée”. Pourtant, de nombreux patients en souffriraient.Le pôle investigation de Radio France a mené l’enquête et partage le témoignage de patients ayant souffert de ces effets secondaires.

Stéphane, un quinquagénaire présenté comme un “cadre francilien”, se voit prescrire du Requip en 2019. Si au départ, ses symptômes de la maladie de Parkinson diminuent - une période appelée “lune de miel” - les effets indésirables du médicament apparaissent par la suite. L'homme explique être devenu addict au sexe et aux jeux. En moins de deux ans, il s’endette de plus de 90.000 euros. En février 2024, selon les révélations du Canard enchainé, il assigne en justice le laboratoire GSK devant le tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine). Ce dernier souhaite “contraindre le fabricant (...)

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