Nouvel examen obligatoire à 6 ans, meilleur accès aux soins... Que prévoit le Plan Santé de l'enfant ?
Saturation des urgences pédiatriques, pénuries des soignants, dégradation de la santé mentale des jeunes… Depuis plusieurs années, le secteur de la pédiatrie et de la santé de l’enfant est en crise. Pour répondre à cette problématique, entre 300 et 400 mesures ont été proposées aux autorités pour améliorer la prise en charge des 0-18 ans. Alors que les Assises de la pédiatrie ont lieu ce vendredi 24 mai à Paris, le gouvernement a présenté la veille un plan “ambitieux”, autour de la santé de l’enfant, qui a pour principal objectif d’accentuer la prévention et d’améliorer l’accès aux soins des enfants ainsi que la prise en charge néonatale.
Un plan qui comme l'ont expliqué les cabinets des ministres délégués à la Santé, Frédéric Valletoux, et chargée de l'Enfance, Sarah El Haïry à l’AFP, est “le fruit d'un long travail de la part d'un comité nommé en novembre 2022 suite à la triple épidémie (de Covid, grippe et bronchiolite) qui avait mis sous tension les systèmes de pédiatrie”. Celui-ci comporte une feuille de route de seize grandes mesures correspondant à 80 actions “concrètes”.
Selon la déclaration du ministre de la Santé Frédéric Valletoux transmise à l’AFP, “ce plan est un véritable tournant dans notre approche de la santé des plus jeunes". Parmi les mesures clés de celui-ci, l'on retrouve une envie du gouvernement de mettre l’accent sur la prévention, en systématisant la réalisation des 20 examens obligatoires de l'enfant, et en créant un nouvel examen obligatoire à (...)
