Peut-on souffrir d’une fibrillation auriculaire sans le savoir ? Cette cardiologue met en garde

La fibrillation auriculaire est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent qui, s’il ne représente en général pas un danger aigu, doit être soigné pour éviter de graves complications. Mais il s’avère qu’une partie non négligeable des patients ne ressent aucun symptôme, au point d’en faire la découverte par hasard. Une cardiologue américaine donne ses recommandations pour éviter qu’elle ne passe inaperçue.

Parmi les principaux troubles du rythme cardiaque connus figurent les fibrillations, des arythmies (variation du rythme cardiaque sans raison apparente) particulières. Selon la Fondation pour la Recherche Médicale (FRM), on parle de fibrillation lorsque les structures du cœur (oreillettes ou ventricules) se contractent de manière anarchique. Il s’agit d’un trouble du rythme dont les causes peuvent être cardiaques (comme une cardiopathie) ou non (prise de substances). On dénombre deux types de fibrillations, notamment la fibrillation auriculaire (ou atriale), la plus fréquente des arythmies graves. « Elle se traduit par des contractions irrégulières des oreillettes, qui ont du mal à assurer le remplissage des ventricules. Le sang a tendance à stagner, favorisant l’apparition de caillots qui peuvent à terme conduire à la survenue d’un AVC s’ils passent dans la circulation. C’est également un facteur de risque d’insuffisance cardiaque, pathologie au cours de laquelle le cœur ne peut plus assurer son rôle de pompe. », précise l’organisme. L'Assurance maladie estime qu’elle concerne environ 1 % de la population générale, et 10 %des plus de 80 ans.

La Fédération Française de Cardiologie affirme quant à elle qu’environ 300 000 personnes sont concernées par la fibrillation atriale. Mais ces chiffres seraient sous-estimés en raison d’un nombre important de patients peu symptomatiques. Car il s’avère que la fibrillation...

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