40 ans, sûrement pas pucelle: J’ai testé le jeu de rôle pendant le sexe

Joséphine a 42 ans quand elle propose à son mari de faire du jeu de rôle pendant le sexe : "Je connaissais comme tout le monde les clichés de l’infirmière, de la soubrette et de la secrétaire. Quand j’ai eu 42 ans, on sortait du tunnel de la parentalité où on avait enchaîné les nuits hachées, les crises de colère diverses et variées de notre fils, on commençait à avoir une vie à nouveau mais on accumulait aussi beaucoup de fatigue. J’ai proposé qu’on se déguise parce que ça me semblait fun, que je n’avais jamais essayé et que ça me paraissait être un truc cool à faire pour nous remettre dans le bain."

"On a décidé de se tourner vers des costumes de sites de déguisement"

Tout commence avec une discussion de couple : "Un fois qu’on a été d’accord pour faire ça à deux, il a fallu décider quel jeu de rôle on se sentait capable de faire, lequel pourrait nous exciter. Il n’y a rien de pire, je pense, que de se retrouver dans des costumes à dire des dialogues clichés, en se sentant plus ridicules que sexy. On a choisi un scénario qui ressemble à nos goûts : un superhéros et la femme qu’il sauve. Comme c’est souvent moi qui suis moteur dans nos rapports sexuels depuis le départ, je trouvais ça cool de lui donner un rôle où c’était lui le leader. Après avoir regardé sur les sites sexy, on a décidé de se tourner vers des costumes sur des sites de déguisement. Des trucs pas chers dans des matières facile à déchirer, pour le côté dramatique. Moi, j’ai acheté une jupe un peu sexy et une chemise avec une cravate, façon écolière. Même si je ne voulais pas jouer sur le fait que je faisais un personnage plus jeune. J’ai juste pris des vêtements dans lesquels je savais que j’allais me trouver sexy."

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Ils se donnent rendez-vous un jour où ils n’ont pas la garde de leur fils : "On a tout bien organisé. On a donné notre fils à ses grands-parents pour la soirée et on a décidé qu’on allait pas se croiser avant de se voir dans nos costumes pour y croire encore un peu plus. J’avais écrit un petit scénario dans ma tête qui ne ressemble pas trop au porno classique avec le plombier qui sonne à la porte. Je me suis mise à crier comme si j’étais attaquée par un monstre intergalactique ou un truc du genre et il est arrivé pour me sauver. On a un peu joué le jeu mais on vite fini par faire l’amour. Rien que le fait qu’on se soit organisés un truc, qu’on ait du temps devant nous, ça nous a donné envie."

Pour Joséphine, l’expérience est un succès : "J’ai aimé le fait qu’on prenne le temps de préparer notre moment. Les costumes, les scénarios, les idées, ça a beaucoup joué sur notre excitation sur le moment. Je pense qu’on n'a pas assez l’habitude de préparer les choses. L’histoire importe peu. On s’en fout qu’il soit le président des Etats-Unis et moi sa secrétaire, ou que je sois une femme astronaute et lui un extra-terrestre. Tout est permis, ce qui est assez fun. Je pense que c’est quelque chose qu’on va faire au moins une fois par an. En tout cas, moi, ça me plait assez pour qu’on le refasse plusieurs fois. Je pense qu’on a d’autres expériences à faire, peut-être en rapport avec des pratiques en particulier. Là, même méga-excités, on a fait l’amour comme d’habitude. Je trouve ça intéressant de ne faire des choses qu’avec les mains, je ne sais pas encore pourquoi. Ou alors en utilisant des accessoires. Les fameuses tentacules d’extra-terrestres par exemple. Ça m’amuse beaucoup de penser à tout ça. Ça faisait des années que je n’avais pas autant pensé à ma vie sexuelle."

Joséphine avoue que cette expérience est aussi liée à sa relation avec son mari : "Ça marche parce que c’est avec lui. Je n’aurais pas pu le faire avec quelqu’un avec qui je ne partage pas la même complicité. On éclate de rire et on est quand même excités. Si on a moins envie ou si on n'y croit pas, on se le dit tout de suite et ce n’est pas problème. Je pense que c’est fun parce qu’on a plus de maturité dans notre relation et confiance l’un dans l’autre. Sur ce point, c’est mon meilleur ami. Je pense que si je pensais à être super sexy, un peu mystérieuse au premier degré, je ne ferais pas tout ça. Là, je sens la liberté de me déguiser et de m’amuser avec le sexe. Ça nous a beaucoup rapprochés et ça m’a permis de mieux me connaître. C’est dingue de faire ce genre de choses à 40 ans. Ça donne envie d’avoir 50 ou 60 ans pour voir ce qu’il y a ensuite."

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