Règles, endométriose : comment fonctionne l'ostéopathie en gynécologie ?

L'ostéopathie soigne aussi les troubles gynécologiques.

On a coutume d’y recourir pour divers troubles articulaires, musculaires ou ligamentaires. Mais depuis les années 90, une spécialisation se développe : l’ostéopathie en gynécologie. "Elle permet de traiter en douceur de nombreux déséquilibres et dysfonctionnements typiquement féminins, parfois en collaboration avec les gynécologues ou d’autres professionnels de santé, dans le cadre d’une prise en charge médicale globale", explique Catherine Rybus, ostéopathe et diplômée en kinésithérapie*.

D’une manière générale, l’ostéopathie gynécologique vise à atténuer les douleurs. En particulier, elle apaise celles associées aux règles, à l’endométriose, aux rapports sexuels (vaginisme, notamment), aux symptômes de la ménopause (douleurs vaginales, troubles urinaires, etc), ou à prévenir celles éventuellement occasionnées par la pose d’un stérilet. Après une chirurgie (ablation de l’utérus) ou une radiothérapie, "elle peut également aider les tissus à retrouver leur élasticité et atténuer les douleurs résiduelles liées aux traitements", précise Catherine Rybus. Enfin, elle a aussi sa place avant, pendant et après la grossesse, en complément d’une PMA pour accompagner les problèmes d’infertilité, pour aider les femmes enceintes souffrant de nombreuses contractions et d’hémorroïdes et, après la naissance du bébé, en cas de cicatrices d’épisiotomie ou de césarienne "avec des adhérences et des difficultés de cicatrisation".

Se renseigner auprès du registre des Ostéopathes (www.osteopathie.org) (...)

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