Le saviez-vous ? Ce cancer est le plus fréquent mais le moins connu des cancers gynécologiques, alertent des sociétés savantes

L’endomètre rythme la vie des femmes jusqu’à la ménopause mais, paradoxalement, devient dangereux si on l’oublie : Avec plus de 8 800 cas par an, le cancer de l’endomètre est le plus fréquent des cancers gynécologiques. Chaque année, 2500 femmes en meurent alors que pris à temps, ce cancer est un de ceux qui se guérissent le mieux. A ce titre, une campagne de sensibilisation destinée au grand public sera lancée en septembre prochain, annoncent des associations de patientes et des médecins.

C’est un constat paradoxal que souhaite dénoncer plusieurs sociétés savantes*, notamment la Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français et associations de patientes** : moins connu que le cancer du col de l’utérus, le cancer de l’endomètre représente pourtant le quatrième cancer le plus fréquent chez la femme, avec 8 224 le nombre de nouveaux cas en 2018. Il s’agit même du plus fréquent des cancers gynécologiques en France (hors cancer du sein) avant les cancers du col de l’utérus et les cancers de l’ovaire. Ainsi, lorsque l’on parle de cancers de l’utérus, une distinction doit être faite entre les tumeurs qui se développent au sein du corps de l’organe (les cancers du corps de l’utérus, auxquels appartiennent les cancers de l’endomètre) et celles qui affectent le col utérin (les cancers du col de l’utérus). Pour rappel, selon la Fondation ARC de Recherche sur le Cancer, l’utérus est un organe creux, en forme de poire, situé dans la partie inférieure de l’abdomen de la femme, entre la vessie et le rectum. La partie inférieure de l’utérus, la plus étroite, s’ouvre sur le vagin : il s’agit du col de l’utérus.

La partie supérieure, plus large, s’appelle le corps de l’utérus, composé de deux couches de tissus : une couche interne, nommée endomètre, et une couche externe, le myomètre. Chez les femmes réglées, il s’épaissit sous l’effet des hormones durant la première partie...

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