Selon cette étude, les enfants nés sous PMA n’ont pas « plus de risques » de développer un cancer
Cette étude réalisée sur plus de 260 000 enfants n’exclue pas « une légère augmentation du risque de leucémie ».
Les enfants nés après une assistance médicale à la procréation (AMP) ne développent pas plus de cancer que les autres, sauf pour la leucémie où un très léger risque supplémentaire a été observé, souligne ce vendredi 3 mai une large étude.
Cette étude, qui porte sur plus de 8,5 millions d'enfants nés en France entre 2010 et 2021, est l'une des plus grandes menées à ce jour sur le sujet. Des scientifiques de l'Inserm et du groupement d'intérêt scientifique EPI-PHARE (ANSM/Cnam), rejoints par des experts de la procréation médicalement assistée (PMA), ont publié leurs résultats dans la revue « JAMA Network Open ». L'idée était de comparer le risque de cancer des enfants conçus sous PMA à celui des enfants conçus de façon naturelle.
« Les techniques de PMA sont assez récentes et de nombreuses études ont montré jusqu'ici des résultats assez hétérogènes, il fallait compléter les informations existantes », a indiqué Rosemary Dray Spira, épidémiologiste et directrice adjointe chez EPI-PHARE.
Une légère augmentation du risque de leucémie
Les scientifiques ont exploité les données du Système national des données de santé. Parmi la cohorte suivie, jusqu'à un âge médian de 6,7 ans, figuraient 260 236 enfants (3 %) conçus par AMP. Au cours de ce suivi, 9 256 enfants dont 292 enfants conçus par AMP ont développé un cancer.
Le risque de cancer, tous types confondus, n'était donc pas plus élevé chez ces enfants que chez ceux...
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