Les hommes essaieraient davantage de satisfaire sexuellement leur partenaire dans une relation non exclusive
Une étude américaine révèle que le comportement des hommes au lit change en fonction du nombre de protagonistes. Autrement dit, ceux qui savent pertinemment que leur partenaire a des rapports sexuels avec une autre personne se donneraient plus de mal pour la faire grimper au rideau. Et cela ne serait pas le cas des femmes.
Vous avez dit rivalité ? Une étude réalisée par l’université de l’État de New York et publiée dans la revue Evolutionary Behavioral Sciences affirme que les jeunes hommes tenteraient de satisfaire davantage leur partenaire lorsqu’ils sont en concurrence (si on peut appeler cela ainsi) avec d’autres personnes.
Autrement dit, dans une relation ouverte, non exclusive ou bien dans le cas d’une infidélité assumée, ils redoubleraient d’efforts pour être une bête de sexe. Comme s’ils étaient en compétition directe avec des adversaires et qu’il fallait prouver qu’ils sont “le meilleur coup”. C’est un peu débile, mais c’est ce qu’explique l’enquête intitulée The Other Man: Knowledge of Sexual Rivals and Changes in Sexual Behavior et menée auprès de 643 étudiants.
Les hommes se sentent en danger, mais pas les femmes
Là où cela devient intéressant, c’est que le changement de comportement sexuel est aussi notable par les partenaires en question. En effet, ces derniers ont confié avoir des orgasmes “plus faciles à atteindre” mais aussi “plus fréquents et plus longs” quand leur conquête sait qu’elle n’est pas la seule à les fréquenter. Ce que dévoilent également les chercheurs, c’est que cette gue-guerre est uniquement masculine. Pour preuve, ils n’ont observé aucune variation notable dans la façon de se comporter des femmes lorsqu’elles savent qu’elles ne sont pas les seules à avoir des rapports sexuels avec leur amant.
Mais alors, comment expliquer ce phénomène ? Selon les auteurs Rebecca L. Burch et Gordon G. Gallup Jr., c’est purement scientifique. Elles affirment que le pénis humain changerait de forme (le gland s'élargissait notamment) afin de “déplacer” le sperme laissé par un autre homme dans l’appareil génital féminin. Pour le remplacer par le sien, donc. Une sorte de technique instinctive pour assurer la reproduction.
Quel type d’infidélité ?
Côté chiffres, on se rend vite compte que cela pourrait concerner pas mal de monde puisque 27,4% des participants ont affirmé qu’ils étaient infidèles avec leur partenaire tandis que 34,3% d’entre eux ont révélé que la personne avec laquelle il trompait leur mec/meuf faisait de même de son côté. Autre chiffre assez élevé : 26,8% du panel ont confié avoir déjà eu le rôle de l’amant.e.
Le seul hic, c’est que le sondage ne s’intéresse ni à la nature ni à la durée des relations des interrogés. Les sentiments ne rentrent pas en compte dans les calculs. Il est donc difficile de savoir si on parle de tromperies subies, d’incartades avouées, de sexfriends ou de relation de couple libre choisie par les deux parties. Par ailleurs, le panel était composé uniquement de jeunes hétérosexuels.
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