Syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) : quels sont les symptômes à connaître et les traitements ?
Bouffées de chaleur, palpitations ou encore sensations de vertige peuvent apparaître lors de la ménopause. Ce phénomène, qui survient autour de 50 ans, se définit par l’arrêt du fonctionnement des ovaires et se manifeste par l’arrêt des règles. Ainsi, la ménopause est marquée par la fin de la période de fertilité chez les femmes. Les divers bouleversements hormonaux qui surviennent peuvent également entraîner d'autres manifestations, comme des désagréments génitaux, urinaires et sexuels. Et cela porte un nom : le syndrome génito-urinaire de la ménopause, ou SGUM. Il est très courant, et peut se traiter de multiples façons.
“Le syndrome génito-urinaire de la ménopause (SGUM) se définit par de nombreux symptômes qui sont engendrés par une diminution des oestrogènes et autres hormones sexuelles, lorsque survient la ménopause”, explique le gynécologue Didier Constant, bénévole à l’Initiative des malades atteintes des cancers gynécologiques (IMAGYN). Il est donc naturel, et ne constitue rien d’inquiétant. Ce n’est pas une pathologie.
Les symptômes du SGUM sont vulvo-vaginaux, c'est-à-dire qu’ils touchent à la fois la vulve et l’entièreté du vagin. Il note une sécheresse, une atrophie vulvo-vaginale, une sensation d’irritation, de brûlure, ou encore un inconfort. Mais il y a aussi des troubles sexuels qui en découlent, les rapports sont douloureux, on appelle cela une “dyspareunie”. Il mentionne en complément des “troubles urinaires : infections récidivantes, une pollakiurie, soit des (...)
