Endométriose : comment la diagnostiquer ?

Comment diagnostiquer l'endométriose

Douleurs invalidantes, règles hémorragiques, fatigue chronique… l’endométriose touche près d’une femme sur dix. Pourtant, il faut en moyenne sept ans pour obtenir un diagnostic. Une errance médicale souvent éprouvante, entre examens à répétition et consultations infructueuses. Comment poser enfin un diagnostic fiable ?

Attendre des années avant de mettre un mot sur sa douleur, c’est encore souvent la réalité des femmes atteintes d’ endométriose. Face à cette errance médicale, une avancée majeure vient d’être annoncée : dès aujourd’hui, 25 000 femmes suspectées d’endométriose pourront bénéficier d’un test salivaire pris en charge par l’Assurance maladie. Expérimenté dans 80 hôpitaux français, ce test, baptisé Endotest, a été développé par la biotech lyonnaise Ziwig et il permettrait, en une dizaine de jours, de poser un diagnostic plus rapide et précoce.

Une avancée importante, certes, mais qui ne concerne pour l’instant qu’un nombre limité de patientes et reste en phase d’expérimentation. Alors, en attendant un accès généralisé à ce test, comment diagnostiquer l’endométriose ?

L’endométriose n’a pas une seule et unique forme : elle peut toucher différents organes et se manifester de manière très variable. Certaines formes sont superficielles, d’autres profondes, et les lésions peuvent atteindre l’utérus, les ovaires, les intestins, la vessie, voire les poumons dans des cas rares. Résultat : des milliers de femmes continuent de souffrir sans réponse claire.

Quels sont les examens existants ? Comment éviter les erreurs de diagnostic ?

Repérer les premiers signes : écouter son corps

Avant même d’entamer un parcours médical, il est essentiel d’être attentive aux signaux envoyés par son corps. Certaines douleurs,...

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