Un tiers des encres de tatouage présente une teneur en plomb supérieure au seuil autorisé

Sur le bras, la cheville, le dos... Les tatouages ont le vent en poupe. On estime qu’en France, en 2023, un Français sur cinq a franchi le pas, contre une personne sur dix en 2008. Mais ces dessins permanents ne sont pas sans risques pour la santé. L’Assurance maladie recommande de vérifier que vos vaccins sont à jour et d’être vacciné contre l’hépatite B. Parmi les risques, on note des réactions allergiques, une cicatrisation irrégulière ou encore une infection.

C’est sur ce dernier point que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) alerte dans son bilan d’activité 2023. En effet, selon elle, “un tiers des 34 produits contrôlés sont non conformes et dangereux, avec par exemple des cas de teneur en plomb supérieurs au seuil maximum autorisé”. Lors de la conférence de presse, Sarah Lacoche, directrice générale de la DGCCRF, précise que “pour d’autres, particulièrement préoccupants, les produits étaient non stériles”. "Dans ce cas-là, notre préoccupation, c'est aussi d'informer tous les professionnels pour nous assurer qu'ils ont bien l'information sur les encres risquées", ajoute Sarah Lacoche.

Comme l’explique la DGCCRF dans son rapport, “des contrôles relatifs à la loyauté et la sécurité des produits de tatouage et de maquillage permanent ont été initiés au second semestre 2023, en ciblant les fabricants d’encre”. Les autorités précisent toutefois qu’il s’agit de résultats “partiels”. Sur l’année 2024, la Direction (...)

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