Télé, sexe entre collègues et travail : "Parfois, c’est totalement un quickie qui ne prend que 15-20 minutes"
Rosa, 31 ans, en est sûre : c'est le télétravail qui l'a poussée vers l'adultère. Elle a eu une aventure avec un de ses collègues de travail. La jeune femme raconte.
Rosa a 31 ans et elle est en couple avec un homme depuis 2 ans : "C’était une rencontre post confinement. Au début, je me disais que ça allait être un truc de passage, un peu dans l’euphorie après la pandémie. Les débuts n’avaient pas été super romantiques puisque c’était en swipant sur une application de rencontre. Franchement, je n’en attendais rien. Et puis je suis tombée vraiment amoureuse de ce type super doux et tendre. Hyper généreux et sincère dans ses relations avec les autres. Si je suis sûre que je veux finir ma vie avec lui, je ne pensais pas du tout que j’allais le tromper un jour."
Rosa finit par tromper son conjoint avec un collègue : "Après la pandémie, mon rythme de travail a complètement évolué. Je me suis retrouvée à télé-travailler deux jours par semaine. Mon mec n’a pas eu le choix, il est retourné au bureau à 100%. Le truc du télé-travail, c’est qu’on finit par avoir des relations un peu particulières avec les autres personnes avec qui on travaille. On voit les intérieurs des gens, s'ils ont un chat ou des enfants. Il y a une intimité qui se crée. Et puis, on en dit plus sur soi ou comment on se sent. C’est très différent des réunions un peu formelles où on se sape un peu et où on essaye d’avoir l’être la personne la plus professionnelle possible. C’est en tout cas à cause de ça que je me suis rapprochée d’un collègue : j’avais remarqué une affiche chez lui et j’ai commencé à lui en parler en conversation privée. Ensuite, ça a vite dévié en quelque chose d’autre."
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Pour Rosa, c’est le télétravail qui est la faute de tout : "C’est vraiment le télétravail m’a donné la liberté de tromper mon mec. J’ai donc commencé à parler avec ce gars d’un autre service que le mien et avec qui je n’avais jamais échangé plus que quelques mails un peu formels. Là, on se parlait de ce qu’on ressentait, de ce qu’on aimait dans la vie. J’ai beaucoup de choses en commun avec lui. En télétravail, en dehors de quelques réunions, on a juste l’obligation que le travail soit bien fait en temps et en heure. J’ai donc pris l’habitude de faire quelques pauses pour une micro-sieste ou pour aller courir une heure. Et puis mon collègue a commencé à me proposer de boire un café avec lui pendant une de ces journées. J’ai refusé pendant plusieurs semaines et je me suis laissée tenter. Ça n’a pas été compliqué. Je me suis retrouvée dans son lit au premier rendez-vous."
Pour ne pas se faire attraper par leur patron ou par leurs conjoints, les deux collègues ne partagent jamais plus de deux heures ensemble : "Je compte deux heures max avec les transports. Parfois, c’est totalement un quickie qui ne prend que 15-20 minutes, d’autres fois on prend un peu de temps pour parler un peu et boire le café. Mais ce n’est jamais plus long que ça."
L’amant/collègue de Rosa envisage d’arrêter leur relation : "Il m’a dit il n’y a pas longtemps qu’il avait envie qu’on arrête parce qu’il allait arrêter le télétravail et qu’il ne voulait pas se lancer dans quelque chose de plus sérieux, avec réservation à l’hôtel et mensonges de son côté comme du mien. Avec le télé-travail on se voit sans avoir l’obligation de mentir à qui que ce soit. Mais une vraie infidélité avec des rendez-vous en soirée, ce n’est pas la même chose. Là, on s’amuse c’est tout. Ni lui ni mois n’avons de sentiments. C’est juste quelque chose d’excitant et qui nous change de notre quotidien. On ne se croise même jamais au bureau. Je pense que dans quelques semaines, on ne se verra plus du tout. Je sais que je vais préférer qu’on ne s’écrive plus du tout. Ça aura été une parenthèse, pour lui comme pour moi. Je sais que je n’en ai même pas besoin pour me sentir épanouie. C’était juste une histoire comme ça. Pas prise de tête et sans lendemain."
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