Vous êtes accro au sucre ? Les conseils d'un addictologue pour faire face aux conséquences du sevrage

Le sucre exerce une forte attraction sur notre cerveau, stimulant la libération de dopamine et créant une sensation de plaisir qui peut mener à une véritable dépendance. Cette addiction est renforcée par l'omniprésence du sucre dans notre alimentation moderne, souvent caché dans des produits insoupçonnés. Augmentez votre consommation de protéines et de fibres pour réduire les envies, et apprenez à apprécier les saveurs naturelles des aliments. La patience est cruciale, car il faut généralement plusieurs semaines pour que les papilles gustatives s'adaptent et que les envies diminuent. Avec de la persévérance, il est possible de rééduquer son palais et de retrouver une relation plus équilibrée avec le sucre.

"Il est difficile de réduire ou d’arrêter le sucre lorsque divers troubles s’ajoutent à la privation", explique le Dr Paul Brunault. Néanmoins, ça vaut la peine de "s’accrocher", car la plupart ne dure pas plus d’une semaine. Fringales, crampes d’estomac, fatigue, maux de tête, traduisent des hypoglycémies (baisses trop importantes du taux de sucre sanguin), qu’il est possible de prévenir en mangeant à chaque repas du pain et/ou des féculents à faible index glycémique. Les troubles du transit (diarrhée et/ou constipation) traduisant des perturbations du microbiote intestinal, se régularisent par un bon apport de fibres : un légume et un produit céréalier complet midi et soir et deux à trois fruits par jour. "L’anxiété ou l’irritabilité, liées au manque, peuvent durer plus de (...)

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