Histoires de femmes infidèles - Anastasia 41 ans : "Je vois un homme par semaine. Tromper mon mari est une addiction"

Anastasia a 41 ans et est mariée depuis 5 ans à un homme qu'elle aime. Le couple a eu une fille. Mais depuis quelques années, la quadragénaire a développé une addiction. Elle ne peut pas s'empêcher de tromper son mari.

Histoires de femmes infidèles - Anastasia 41 ans :
Histoires de femmes infidèles - Anastasia 41 ans : "Je vois un homme par semaine. C’est devenu une addiction"

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Anastasia a 41 ans et elle est mariée depuis 5 ans : "Avec mon mari, on a tous les deux eu des relations longues avant de se rencontrer. C’est un ami qui nous a présenté et il ne s’attendait pas à ce que ce soit un tel bordel après. On a quitté nos conjoints et on s’est mis ensemble. En 6 mois, on était mariés. On a eu un bébé un an après. Avec lui, j’ai toujours l’impression qu’il ne fallait pas attendre. Il me rend très heureuse."

Une vie cachée

Mais depuis 2 ans, Anastasia mène une vie cachée : "J’ai eu mon premier amant quelques mois après avoir accouché. Je ne me sentais plus séduisante, j’avais des choses à me prouver. Un soir où je voyais des amies, je suis allée seule dans un bar en rentrant à la maison. J’avais besoin de séduire un homme. De fil en aiguille, je me suis retrouvée chez lui et nous avons fait l’amour. Je pense que, de la première phrase au bar, au moment où j’ai claqué sa porte, il ne s’est pas passé plus de deux heures. J’ai réalisé que c’était facile et cette rapidité a été grisante. Je me sentais alcoolisée quand je suis sortie de chez lui, alors que je n’avais rien bu à part de la limonade. Je suis rentrée chez moi. En me couchant, j’avais déjà envie de recommencer."

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Depuis, Anastasia voit presque un homme par semaine : "Je les trouve sur des applications ou dans des clubs ou des bars. C’est super facile de trouver des hommes pour coucher, en fait. J’en ai croisé quelques -uns qui étaient choqués que je sache ce que je voulais et que je demande directement mais la majorité ne pose pas de questions. Maintenant, j’ai besoin de ça dans ma vie. C’est devenu une addiction. J’arrive toujours à voler une heure quelque part ou à m’organiser pour en faire venir un là où je suis et qu’on fasse des choses rapidement dans les toilettes. Je dis que c’est une addiction parce que je ne peux pas m’en passer et que ça m’est arrivé de prendre des risques. L’année dernière, j’ai fait venir un homme au bar où ma meilleure amie faisait son anniversaire. Il m’a directement retrouvée aux toilettes et il est parti juste après. C’était une prise de risque. Je sais que je ne le ferais plus."

Incapable d'arrêter

Anastasia a peur que son mari découvre la situation : "Je ne sais pas comment je pourrais justifier ça. Je n’ai pas un amant dont je sois amoureuse. Je n’ai aucune raison d’aller chercher du sexe ailleurs. Mais j’aime l’idée des amants dont j’oublie les prénoms et les visages, de la quantité, du frisson du sexe rapide et qui vient s’imposer dans le quotidien. Je sais que si mon mari découvre tout ça, je vais le dégoûter. Il ne va pas comprendre. Il ne peut pas comprendre. Et je ne peux pas lui en vouloir pour ça. Mais là, en ce moment, je ne me sens pas capable d’arrêter. Je n’arrive pas à me dire "celui là, c’est le dernier". Il y a toujours un truc qui me fait repousser ce moment. Soit le sexe n'était pas fou, soit j’ai une opportunité ailleurs que je ne veux pas gâcher. En fait, je me mens à moi-même. Je devrais arrêter mais je ne ne peux pas. Ce n’est pas une question de raison, c’est une question d’envie. Je ne veux pas arrêter. L’idéal pour moi, ce serait de pouvoir continuer jusqu’à ce que je me lasse. J’espère juste que je ne vais pas me faire attraper et que ça ne va pas foutre toute ma vie en l’air. De l’autre côté, j’ai un mari que j’aime et une petite fille que j’adore. J’ai des choses à perdre. Mais ça ne monte pas au cerveau. Ça ne suffit pas pour me faire arrêter."

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