Alerte aux intoxications aux champignons : hausse des cas graves et recommandations des autorités
L’Agence Régionale de Santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a émis une alerte après le signalement de plusieurs cas graves par le centre antipoison de Lyon. Depuis le 1er août, 150 cas d’intoxications ont été enregistrés dans la région, dont un cas mortel. Cette tendance se retrouve également en Nouvelle-Aquitaine, où l'on compte 200 cas depuis septembre, également marqués par un décès.
À l’échelle nationale, la situation est préoccupante : l’Anses a rapporté plus de 400 intoxications dès le début du mois d’octobre, une augmentation notable par rapport aux années précédentes. Les intoxications sont souvent causées par des erreurs d’identification de champignons toxiques, tels que l’Amanite phalloïde, la Lépiote de Josserand ou encore la Galère marginée, qui peuvent être confondus avec des espèces comestibles.
Le centre antipoison de Lyon a observé des symptômes variés chez les patients : troubles digestifs sévères, insuffisance rénale pouvant nécessiter une dialyse, et dans certains cas, des troubles du comportement.
« Depuis le 10 octobre, nous avons recensé cinq cas graves, dont un mortel », précise le Dr Nathalie Paret, médecin au centre antipoison de Lyon.
Le recours aux applications mobiles pour identifier...
