Bronchiolite : l'efficacité du traitement préventif démontrée chez les nourrissons
Selon la Direction générale de la santé, chaque année 2 à 3% des nourrissons de moins d'un an sont avec environ 45 000 hospitalisations associées au VRS en moyenne par année, dont 69 % chez les enfants de moins d'un an. Plus largement, la bronchiolite touche chaque hiver près de 30 % des nourrissons de moins de 2 ans, soit environ 480 000 cas par an, et le VRS est responsable de la majorité des bronchiolites. C'est pourquoi en septembre dernier, les autorités sanitaires ont lancé une campagne d’immunisation préventive, à travers l’administration du nirsevimab (Beyfortus®), pour protéger les nourrissons et freiner la circulation de ce virus.
Ce n'est pas tout à fait un vaccin
Le traitement consiste à injecter une dose unique dans la cuisse du bébé juste avant le début de la saison épidémique ou dès sa naissance si le bébé vient au monde lorsque l'épidémie est déjà installée. Même si cela ressemble à un vaccin, on parle plutôt de "traitement préventif" car il apporte directement les anticorps au nourrisson et n'incite pas son organisme à les fabriquer. Pour évaluer l’efficacité de cet anticorps sur l’épidémie de bronchiolite à VRS, deux études complémentaires ont été menées en collaboration par l’Institut Pasteur et Santé publique France au cours de la dernière saison épidémique.
5800 hospitalisations ont été évitées
Les résultats de ces deux études s’accordent sur l’impact positif du nirsevimab sur l’épidémie (...)
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